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Fayza Lamari, la mère algérienne de Kylian Mbappé, au grand cœur

Originaire d’Algérie, Fayza Lamari a joué un rôle clé dans l’éclosion du talent de son fils Kylian Mbappé, puis dans la dimension prise par sa carrière.

Le public a découvert davantage cette femme au caractère trempé à l’occasion d’un numéro du magazine Envoyé Spécial, diffusé jeudi 18 janvier sur France 2 et consacré au meilleur joueur français du moment.

Fayza Lamari « a volé la vedette » à son fils, résume le site HuffPost, citant quelques réactions d’internautes, du genre « Quelle femme ! », « c’est une DAME », « une grande dame ! »…

Des parents aimants et présents sont forcément derrière le parcours brillant du champion du monde, ont conclu beaucoup de ceux qui ont suivi l’émission.

Fayza Lamari est d’origine algérienne. Elle a épousé Wilfrid Mbappé, le père de Kylian. Le couple s’est séparé en 2020.

À travers l’émission, on a découvert une femme simple, drôle, très déterminée et extrêmement impliquée dans la gestion de la carrière de son fils. En peu de temps, l’ancienne championne de handball a réussi à s’imposer en tant que manager et agent de son fils.

Fayza Lamari, la mère algérienne omniprésente à qui la France doit Kylian Mbappé

À trois ans, Kylian disait à sa famille qu’il serait une star mondiale du foot. Ce qu’il a pu réaliser, sans nier qu’il a eu de belles personnes à ses côtés pendant son parcours et beaucoup de chance aussi.

Le champion du monde 2018 avec la France et attaquant du PSG se rappelle de la réaction de sa mère après un passage inoubliable de trois jours dans les rangs du Real Madrid. « Pour ma maman, j’avais touché les étoiles, il fallait que je revienne sur terre », dit-il.

« J’ai une relation avec ma mère, c’est très fusionnel. On parle de tout. C’est une relation que nous avons bâtie depuis des années », a expliqué Kylian Mbappé qui a raconté une anecdote qui montre le rôle de sa maman dans son éducation et son éclosion jusqu’à devenir l’un des grands footballeurs dans le monde, tout en gardant les pieds sur terre.

« J’avais fait un stage au Real Madrid. Et pour mon stage de troisième de trois jours, ma mère m’avait emmenée dans ses salles de classe pour faire le ménage pendant trois jours. À l’époque, je ne comprenais pas. Maintenant, avec le recul, j’aurais fait la même chose », a-t-il raconté.

C’est aussi avec sa mère qu’il a lancé la fondation IBKM en 2020. La fondation prend en charge 98 jeunes (en référence à 1998, l’année de naissance de Kylian) de quartiers défavorisés en France pour réaliser leurs rêves et pas uniquement dans le foot. « L’idée de la fondation était là, la réalisation est venue avec l’argent », explique le joueur.

Le rôle de Fayza Lamari, une dame au grand cœur, a presque éclipsé les autres sujets abordés pendant l’émission, pourtant nombreux. Elle a raconté comment elle a négocié durement avec son fils sur la fondation.

« J’ai dit à Kylian, je veux bien travailler 23 heures sur 24 pour toi, mais la seule chose qui me plaît, c’est IBKM. Je lui ai dit, je vais te créer de la valeur ajoutée et on fait du 50/50. Il m’a dit jamais de la vie, je te donne 50 (….) », a-t-elle dit. Finalement, Fayza et Kyllian ont trouvé un terrain d’entente : 30 % des bénéfices des sociétés de Mbappé seront versés à la fondation.

Kylian Mbappé est revenu sur le sacre de 2018 lorsque les Bleus ont remporté la coupe du monde de football en Russie.

« Étant trop jeune, je n’avais pas réalisé ce que j’avais gagné. Je me rappelle que je n’ai même pas célébré la victoire ce jour-là », avoue-t-il. En revanche, « en 2022, il y avait plus d’émotions », après la finale de coupe du monde perdue sur le fil face à l’Argentine.

Autre thème abordé, les prises de position de Kylian Mbappé sur les réseaux sociaux. Se revendiquant citoyen du monde, Kylian estime qu’il est normal d’interagir avec ce qui se passe autour de soi.

Il affirme qu’il ne regrette aucune de ses prises de position, en commençant par celle exprimée en soutien à Zinédine Zidane. « On ne touche pas à Zizou, il fallait le dire fermement », déclare-t-il.

Après le meurtre du jeune Nahel, l’été dernier à Nanterre, le footballeur n’est pas resté indifférent et a exprimé sa position sur les réseaux sociaux, sans le regretter malgré les critiques dont il fait l’objet en France de la part de l’extrême droite.

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