La succession d’Ali Haddad à la tête du FCE est ouverte. Réunis ce dimanche, des membres du Conseil exécutif de l’organisation patronale ont désigné Moncef Othmani comme intérimaire pour une durée de 90 jours. Sa mission est de préparer la tenue de l’Assemblée générale pour élire le successeur d’Ali Haddad, qui a démissionné jeudi 28 mars, selon un communiqué du FCE.
Le FCE assure que cette désignation s’est déroulée dans la transparence totale et que Moncef Othmani a bénéficié du soutien de « la majorité des membres du Conseil exécutif. » « Tout s’est déroulé dans la transparence et la désignation de l’intérimaire a eu lieu à la majorité des membres du Conseil exécutif », précise le FCE dans un communiqué.
Pour les adversaires de Moncef Othmani, cette désignation n’est pas conforme aux statuts du FCE. « Il est membre du Conseil exécutif, mais il n’est pas vice-président alors que les statuts sont clairs : l’intérim doit être assuré par le vice-président le plus âge du FCE », peste un vice-président du FCE, qui plaide pour le respect des statuts de l’organisation patronale. « Nous n’allons pas nous taire devant cette violation flagrante des statuts », prévient un autre patron.
Prévue initialement à l’hôtel Aurassi, mais faute d’autorisation de la wilaya d’Alger, la réunion du Conseil exécutif du FCE s’est déroulée finalement au siège de l’organisation patronale, dans un climat de tension, marqué les démissions de Omar Ramdane, l’un des fondateurs et premier président du FCE, et de Brahim Benabdeslam.