Alors que des pans entiers de la population semblent rejeter de nouveau le contenu de la lettre de Bouteflika, le FFS l’assimile à une tentative de « diversion », de « ruse » et de « tromperie » dont l’objectif vise à préserver le système.
« Les tentatives de diversion, de manipulation, de manœuvres, de ruses, de mise en scènes, de tromperies du pouvoir ne servent encore une fois qu’à gagner du temps, pour l’organisation d’une conférence nationale du consensus qui ne fera que préserver le système », écrit le FFS dans un communiqué signé par Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle.
«Aujourd’hui, aucune réforme ne peut être efficace ni efficiente, et ne peut provenir d’un système qui réprime les libertés, bâti sur la répression, l’injustice, la hogra et la corruption », estime le FFS. «La responsabilité du régime est totale pour avoir rejeté toutes les véritables propositions démocratiques de sortie de crise et empêché toute alternative démocratique », rappelle le communiqué.
Considérant que son projet de « changement radical de système », à travers l’élection d’une assemblée constituante, autour duquel le « consensus » s’est déjà établi dans la rue, est à même de constituer l’issue à la crise, le FFS estime « qu’il n’y a aucun intérêt à réviser encore une fois la Constitution qui ne sera pas respectée ».
« En ce moment, la journée de la Victoire 19 mars 1962 -19 mars 2019, la responsabilité de chacun et de tous est décisive et immense pour faire de cette journée, la journée de la démocratie. Il s’agit de sauver notre pays des incertitudes et de redonner confiance au peuple algérien qui est mature et qui est dans la rue quotidiennement pour changer le système, le régime illégitime et impopulaire », conclut le communiqué.