Fiat continue de renforcer ses positions en Algérie. La marque italienne du groupe Stellantis a annoncé jeudi 13 juin le lancement d’une deuxième ligne de production d’un modèle utilitaire dans son usine d’assemblage à Tafraoui près d’Oran dans l’ouest algérien.

Cette usine qui est entrée en service en décembre dernier avec la sortie de la première Fiat 500 assemblée en Algérie, vient d’être dotée d’une deuxième « ligne de montage moderne et automatisée, dédiée à l’assemblage du nouveau Fiat Doblò qui est produit selon les standards de qualité internationaux de Stellantis », a annoncé le groupe franco-italo-européen dans un communiqué.

Fiat précise que les premiers Doblò, proposés à partir de 3,149 millions de dinars, sont en « cours de distribution » à travers son réseau en Algérie.

L’usine algérienne de Fiat qui emploie 850 personnes, produit « 46 véhicules par jour avec l’objectif d’atteindre 250 véhicules par jour à la fin du mois de juillet », a indiqué Stellantis qui est composé du groupe français PSA (Peugeot- Citroën), des marques italienne Fiat et américaine Chrysler.

Cet objectif sera atteint avec à la « mise en place d’une troisième équipe qui portera l’effectif total de l’usine à 1.200 personnes, incluant des équipes dédiées au ferrage et à la peinture ».

Fiat vise une production de « plus de 40 000 véhicules » avec un taux d’intégration « locale supérieur à 10 % » d’ici la fin de 2024. Dans le détail, cette usine assemblera « 7.000 Fiat Doblò et 1.000 Fiat 500 à la fin du mois de juillet afin de répondre aux commandes des clients algériens ».

Fiat Algérie ambitionne de produire 40.000 véhicules en 2024

 « Cette nouvelle étape est un jalon important dans la montée en puissance de l’usine de Tafraoui et un nouveau signe de notre volonté de créer de la valeur ajoutée à travers l’intégration locale et le transfert de connaissances », a souligné le PDG de Fiat Algérie Raoui Beji, cité dans le communiqué.

Inaugurée le 11 décembre 2023, l’usine algérienne de Fiat « produira 90 000 véhicules en CKD, d’ici 2026, avec un taux d’intégration de plus de 35 %, soit deux ans avant le seuil réglementaire de 30 % prévu en 2028 », promet le groupe Stellantis qui est le plus grand bénéficiaire de la réouverture du marché algérien aux constructeurs automobiles étrangers.

Fiat Algérie a entamé ses activités de vente de véhicules importés en mars 2023, avant de lancer son usine d’assemblage sur les décombres du projet du groupe français PSA, pour l’inaugurer en décembre dernier. En moins d’une année, Fiat Algérie a importé 90.000 véhicules.