Économie

Fiat va produire 90.000 véhicules par an en Algérie

On en sait un peu plus sur le projet de l’usine Fiat en Algérie. Les contours du projet du groupe Stellantis commencent en effet à se préciser.

Après la signature jeudi 13 octobre du contrat cadre entre le ministère de l’Industrie et le groupe Stellantis, un nouveau pas a été franchi ce mardi 29 novembre sur la voie de la concrétisation de ce projet, avec la signature par le géant automobile américano-européen du cahier des charges relatif à la construction automobile en Algérie.

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Ce cahier des charges a été publié au Journal officiel le 17 novembre dernier. Le document fixe les modalités et les conditions d’exercice de l’activité de construction de véhicules en Algérie.

Le groupe Stellantis a également signé un accord avec l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI).

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Samir Cherfan, le représentant de Stellantis qui a paraphé le document, a donné quelques détails sur la future usine algérienne de Fiat.

Fiat augmentera sa production à 90.000 véhicules par an

Selon Ennahar, il a indiqué que Fiat Algérie produira 60.000 voitures la première année, avant de porter cette production à 90.000 unités par an alors que le marché algérien peut absorber plus de 200.000 véhicules par an.

« Nous avançons avec passion et rigueur, et nous voulons offrir aux consommateurs algériens des solutions de mobilité modernes, durables et abordables », a-t-il dit, selon le même média. Le montant de l’investissement et le nombre d’emplois qui seront créés n’ont pas été précisés.

L’usine algérienne de Fiat sera implantée à Tafraoui près d’Oran sur le site qui devait accueillir l’unité d’assemblage du constructeur Peugeot, l’autre marque du groupe Stellantis.

Le groupe Stellantis est le premier constructeur automobile à se lancer dans l’assemblage de voitures en Algérie depuis la décision des autorités algériennes de mettre fin à l’ancien dispositif fiscal d’importation des kits SKD/CKD destinés aux usines de voitures.

La suppression de ce dispositif qui a été opéré en 2020 a provoqué l’arrêt des unités d’assemblage des constructeurs qui étaient installées en Algérie comme le groupe Volkswagen, Kia et Hyundai. L’usine Renault Algérie, qui a également été impactée par cette décision, devrait reprendre bientôt sa production, selon le wali d’Oran.

Le blocage des importations de véhicules neufs et l’arrêt des usines d’assemblage ont provoqué une grave crise sur le marché automobile algérien. Les prix de l’occasion ont atteint des pics historiques et les voitures sont devenues un luxe pour la majorité des Algériens.

En réponse, le gouvernement a décidé récemment de lever l’interdiction d’importer les véhicules de moins de trois ans, et de fixer de nouvelles conditions pour l’importation des véhicules neufs et l’assemblage automobile. Ces conditions sont contenues dans deux cahiers des charges publiés au Journal officiel le 17 novembre dernier.

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