La situation sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 en Algérie a connu un rebond en ce mardi 11 janvier avec 557 nouveaux cas, 14 morts et 37 patients en réanimation, selon le bilan du ministère de la santé.
L’Algérie est repassée au-dessus de la barre des 500 cas positifs de Covid-19 par jour, une première depuis fin août dernier. En un moins, la hausse des cas de Covid-19 s’est accélérée et l’Algérie a franchi trois seuils en un mois : 200 cas (10 décembre), 300 cas, puis 400 cas et enfin 500 cas.
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Le secteur de l’éducation est relativement touché sans pour autant impliquer une fermeture des établissements scolaires.
Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, l’a réaffirmé, lundi, en déclarant que la fermeture des écoles pour cause de propagation du Covid-19 n’était pas à l’ordre du jour.
« Il n’y a pas lieu de s’affoler »
Le comité scientifique par la voix du Dr Elyas Akhamouk a lui aussi écarté cette éventualité. Un avis conforté par la communauté éducative.
« Il n’y a pas lieu de s’affoler, parce que vu le pourcentage des personnels de l’éducation infectés est infime », assure le SG du Syndicat autonome des personnels de l’éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura.
« Ce n’est pas parce qu’il y a un foyer à Hassi-Bahbah ou à Alger qu’il faut fermer toutes les écoles du pays », avance-t-il tout en privilégiant une démarche au cas par cas.
« Nous ne nions pas l’existence de ce virus et de cette pandémie, mais pourquoi certains veulent-ils fermer les écoles dès qu’il y a un foyer dans une région donnée», se demande M. Amoura.
Si la situation sanitaire n’incite pas à la fermeture des écoles, il n’en demeure pas moins qu’elle reste préoccupante par certains aspects. D’abord, la faible vaccination au sein de la population générale et aussi parmi les personnels de l’éducation et de la santé.