« Tout dialogue fondé sur l’exclusion est d’emblée voué à l’échec. C’est ce que nous montre beaucoup d’expériences à travers le monde ». Mohamed Djemai, secrétaire général du FLN, a martelé ce message, ce lundi 29 juillet, à l’occasion de la première réunion du nouveau bureau politique (BP) du parti.
S’exprimant à propos du panel de personnalités chargées de mener un dialogue en vue d’une sortie de crise, Djemai a expliqué qu’il « encourage les cadres et personnalités qui participent à cette démarche ».
« Ils trouveront chez le FLN l’aide requise pour la bonne conduite du dialogue puisque notre parti recèle d’importantes compétences et une expertise. Il a également beaucoup d’imagination et des idées à souhait » a-t-il précisé avant d’appeler à « éviter toute marginalisation dans la conduite du dialogue ».
« Les temps sont durs et la période est sensible. L’Algérie est menacée tant de l’intérieur que de l’extérieur. Elle a donc besoin de la participation de tous ses enfants pour s’entendre sur une feuille de route consensuelle pour mettre en place une commission crédible et indépendante de surveillance des élections et aller vite à une élection présidentielle transparente et démocratique », a-t-il plaidé.
« Il n’y a aucune autre solution à la crise que l’organisation d’une élection présidentielle », a-t-il insisté, estimant que « toute solution en dehors des élections ne sera pas heureuse pour le pays ».
« La solution à la crise réside dans un sérieux et véritable dialogue auquel participera l’ensemble des partis politiques sans exclusion aucune. Il est impératif que le FLN se mobilise et participe à la sortie de crise », a-t-il ajouté. Pour le patron du FLN, « les partisans de l’exclusion courent à l’échec. La politique de marginalisation ne ramènera que du vent ».