L’objectif principal des initiatives de dialogue « ne doit pas sortir du cadre de la préparation à une élection présidentielle consensuelle », a affirmé, ce mardi 6 août, le secrétaire général du FLN, Mohamed Djemai, cité par l’agence officielle.
« La solution à la crise que traverse l’Algérie demeure en l’organisation d’une élection présidentielle consensuelle », a-t-il souligné lors de la réunion du bureau politique du FLN tenue à la veille de la conférence nationale du dialogue initiée par le parti.
« Le dialogue nécessite la réunion de toutes les conditions nécessaires pour l’organisation d’une élection permettant au peuple de choisir son président », a-t-il ajouté, saluant « le travail effectué par l’Instance nationale de dialogue et de médiation dans ce sens ».
Dans ce contexte, M. Djemai a mis l’accent sur la nécessité à ce que le dialogue soit « loin de toutes sortes d’exclusion ». Il a salué l’institution militaire qui a été « en phase avec les revendications populaires ».
Il a mis en garde, à ce titre, contre une sortie du cadre constitutionnel qui, a-t-il dit « conduira à une impasse dont le prix sera supporté par le peuple », ainsi que des dangers que renferme l’option de la période de transition.
M. Djemai a inscrit les tentatives conduites par certaines parties pour « entraver le plan tracé par le courant national, attaché à l’unité et l’identité nationales », dans le cadre de pratiques héritées du colonialisme français, selon la même source.