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Football : DRB Tadjenanet, trois entraîneurs consommés en 18 journées

Le DRB Tadjenanet, pensionnaire de la Ligue 1, est en train de battre tous les records en matière d’instabilité au niveau de sa barre technique, puisqu’il vient de consommer son troisième entraîneur au terme de la 18e journée de la compétition disputée le week-end.

Omar Belatoui a fini par payer cash la défaite concédée samedi à domicile face à l’USM Alger (3-0), un revers qui a fini par pousser la direction du club de la ville de Tadjenant à limoger sur le champ l’ancien défenseur international, arrivé en novembre 2017 en remplacement de Kamel Mouassa.

Mouassa, avait été désigné à la tête de l’encadrement technique du “Difaâ” en début de la saison, succédant au Français François Bracci, remercié au bout de la première journée seulement.

L’instabilité criarde au niveau de la barre technique s’est répercutée négativement sur les résultats techniques de l’équipe, désormais relégable avec 18 points en compagnie de la JS Kabylie.

Aux dernières nouvelles, le président du DRBT Tahar Graiche a contacté le technicien Lakhdar Adjali, fraichement limogé du RC Relizane (Ligue 2), pour prendre la succession de Belatoui.

Outre le DRBT, un autre club s’est distingué par ce mouvement de va et vient d’entraîneurs depuis le début de l’exercice, il s’agit de la lanterne rouge de l’USM Blida, qui a vu la succession de Samir Boudjaârane, Mustapha Sebaâ et enfin Kamel Bouhlellal, qui vient de prendre le relais.

Du coup, le club phare de la ville des roses s’est retrouvé bon dernier avec 12 points, alors que son avenir parmi l’élite est plus que jamais incertain.
Cette 18e journée de la compétition, s’est avérée également fatale pour l’entraîneur de la JS Saoura Fouad Bouali, limogé après deux défaites de rang en déplacement face à l’US Biskra et l’USM Blida sur le même score (1-0). Il vient d’être remplacé par le revenant Karim Khouda.

Avec ces mouvements notables, la valse des entraîneurs reprend de plus belle et la suite du championnat va certainement apporter son lot de changements dans les différents staffs techniques.

L’enjeu qui va prévaloir pour les clubs jouant le haut du tableau, ou encore ceux qui luttent pour le maintien pourrait être fatal pour les entraîneurs toujours en place. La majorité des présidents de clubs favorisent, en effet, les résultats immédiats au détriment du travail à court ou moyen terme, ce qui met toujours les entraîneurs devant la nécessité de réaliser de bons résultats au risque d’être tout simplement éjectés.

Depuis l’entame de la saison, seuls six clubs de l’élite n’ont pas changé d’entraîneur. Il s’agit du MC Alger (Bernard Casoni), de l’USM Bel-Abbès (Si Tahar Chérif El-Ouezzani), de l’Olympique Médéa (Sid-Ahmed Slimani), du CS Constantine (Abdelkader Amrani), du Paradou AC (Josep Maria Noguès) et du MC Oran (Moez Bouakaz).

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