Le phénomène de la violence dans les stades était « inacceptable » et « étranger » à la société algérienne, a jugé ce dimanche 18 février le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, rapporte l’agence officielle.
« Le phénomène de la violence dans les stades est inacceptable et étranger à la société algérienne, d’autant que des efforts sont consentis avec les parties concernées en vue d’éradiquer ce phénomène et lutter contre toutes ses formes », a déclaré le ministre, en marge des festivités célébrant la journée nationale du Chahid, le 18 février, suite aux actes de vandalisme survenus lors du match opposant le MC Oran à USM Bel-Abbès, dans le cadre de la 20e journée de la Ligue 1.
Les décisions relatives aux sanctions à prendre à l’encontre des clubs ou des comités des supporteurs impliqués dans ces actes de vandalisme, ne peuvent être prises de façon « anarchique » ou « improvisée », a-t-il estimé, car elles doivent être précédées par des campagnes de sensibilisation, pour faire face au phénomène de violence dans les stades qui demeure étranger à la société algérienne, sans être laxiste en ce qui concerne la protection des vies humaines.
S’adressant aux clubs algériens, le ministre a dit que « la perte d’un seul match n’est pas un drame, mais il faut plutôt prôner le fair-play ».
« Le sport qui est un facteur d’unité, ne doit absolument pas devenir un facteur de division, à travers les scènes de vandalisme aux retombées fâcheuses », a-t-il indiqué, ajoutant que l’intrusion des supporteurs dans les stades peut constituer un véritable danger pour les vies humaines, d’où l’impératif de prendre « des mesures fermes » à l’encontre des équipes dont le public est à l’origine des actes de violence commis au niveau des stades.
Le ministre a fait savoir que ces mesures ou décisions ne seront pas prises, à titre individuel, par la Fédération algérienne de football (FAF) ou par la Ligue, mais avec l’association des présidents des clubs et des présidents des comités des supporteurs, soulignant que son département soutiendra toute décision visant à éradiquer le phénomène de la violence dans les stades.
Évoquant la mort du footballeur « Daoud Bouzreg », 24 ans, terrassé vendredi par une crise cardiaque lors d’un match, le ministre a présenté ses condoléances à la famille du joueur, réaffirmant que les services de la Protection civile et de la Sûreté nationale »s’acquittent convenablement de leurs missions et veillent à assurer les conditions nécessaires pour l’accueil des joueurs et du public ».
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