L’influenceur algérien connu sous le nom de Doualemn a été condamné aujourd’hui, le 6 mars 2025, par le tribunal correctionnel de Montpellier (France) à 5 mois de prison avec sursis.
L’homme de 59 ans a été jugé le 24 février dernier pour «provocation publique et directe non suivie d’effet à commettre un crime ou délit».
Le parquet avait requis à son encontre, le 24 février dernier, une peine de de six mois de prison intégralement assortie de sursis, rappelle le journal français Libération.
France : 5 mois de prison pour un influenceur algérien
Cette affaire remonte au 4 janvier dernier, quand le maire de Montpellier ainsi que le préfet de l’Hérault ont alerté le procureur de la république sur une vidéo de l’influenceur algérien suivi par plus de 130.000 abonnés sur TikTok.
Les premières traductions de la vidéo évoquent un appel au meurtre, mais il s’est finalement avéré que l’influenceur algérien proférait des appels à une « correction sévère » à l’encontre d’un personne établie en Algérie.
Arrêté par la police française le 5 janvier dernier, Doualemn, qui était titulaire d’un titre de séjour valide, a été d’abord incarcéré dans un centre de rétention administrative avant qu’il ne soit expulsé en urgence en Algérie, le 9 janvier dernier.
Mais le même jour, l’Algérie a renvoyé Doualemn. L’influenceur algérien, déchu de son titre de séjour, sera de nouveau incarcéré en centre de rétention jusqu’à ce que le tribunal administratif de Melun annule son OQTF le 6 février dernier. Le lendemain, l’influenceur était de nouveau en liberté.
Expulsion en Algérie : le verdict de la Comex sera connu ce 12 mars
Ceci dit, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a affirmé qu’il allait faire appel afin que l’influenceur algérien soit expulsé vers son pays d’origine. Le responsable a estimé que le renvoi de l’influenceur par l’Algérie était une « humiliation » pour la France.
Par ailleurs, la commission d’expulsion consultative, ou Comex, constituée de deux magistrats du tribunal judiciaire et d’une juge administrative, s’est réunie ce 5 mars, pour donner son avis sur l’expulsion de l’influenceur algérien.
Cette commission va donner son avis le 12 mars prochain. Sa présidente a déclaré, dans une audience publique, que la Comex s’est réunie à la demande du préfet de l’Hérault.