Un jeune lycéen d’origine algérienne est décédé mardi 21 mars dans un lycée de Lille (nord de la France), alors qu’il passait les épreuves du Bac.
Nadir, 19 ans, a été victime d’une crise cardiaque. Malheureusement, il n’a pas pu être sauvé. Il a rendu l’âme après son transfert à l’hôpital, selon la presse française. Selon sa famille, le jeune lycéen algérien souffrait d’une myopathie sévère.
Arrivé en France à l’âge de 3 ans, les médecins n’avaient donné à vivre à l’enfant que 5 ans au maximum. C’est grâce à l’implantation d’un pacemaker qu’il a pu vivre jusqu’à 19 ans. Malgré sa maladie, l’enfant a travaillé dur pour réussir ses études, témoigne son père, Tidjani Bekaddour-Benatia, au média France 3, relate L’Indépendant.
Mardi dernier, c’est jour de l’épreuve d’économie du Bac STMG (sciences, technologie, management et gestion). Après avoir révisé toute la matinée, il a promis à son père de réussir les épreuves, témoigne celui-ci. Il lui aurait dit que les épreuves sont dures mais que ce baccalauréat, il l’aurait.
France : un lycéen algérien emporté par un malaise cardiaque à 19 ans
Mais comment le drame est-il arrivé dans une salle d’examen, alors que tout se passait normalement ?
Toujours selon le père, son fils Nadir était en train de répondre aux questions de l’épreuve d’économie lorsqu’il a commencé à sentir un malaise. Le père, s’en tenant aux témoignages des autres élèves présents de la salle, estime que l’encadrement a manqué de « réactivité ».
Il a indiqué que son fils a demandé à sortir quand il a commencé à sentir que quelque chose n’allait pas bien, mais les surveillants ne l’ont pas autorisé à quitter la salle.
La suite est dramatique. Le père reconnaît qu’à son arrivée dans l’établissement, il a trouvé son fils « bien entouré » avec la présence de policiers et de pompiers et que les secours ont tout essayé, mais c’était trop tard. Le jeune lycéen algérien a succombé au malaise cardiaque dès son arrivée à l’hôpital.
Nadir sera enterré en Algérie, son pays natal. Selon son père, un hommage pourrait lui être rendu par l’équipe de football d’Algérie. Le jeune homme c’était aussi un féru de football. Il disait souvent à son père que sans sa maladie, il serait un grand joueur de football.
