L’attaquant français Antoine Griezmann, très décevant lors de la pâle victoire contre l’Australie (2-1) “doit faire plus” et “lui aussi, il en est conscient”, a déclaré le sélectionneur Didier Deschamps dimanche sur la chaîne TF1.
“Antoine, c’est Antoine. C’est notre leader d’attaque et il le restera. Il était peut-être un peu moins bien aussi”, a tempéré Deschamps, qui a sorti le chef de file des Bleus dès la 70e minute pour faire entrer Olivier Giroud, lors de ce premier match des Bleus dans le Mondial-2018.
“Que quelqu’un soit déçu quand il sort… C’était une décision ponctuelle sur ce match”, a affirmé le technicien français dans l’émission Téléfoot.
“C’est vrai qu’il (Griezmann) était un peu fâché, c’est normal, c’est un joueur très ambitieux, mais dans le vestiaire, le bus et le camp de base, il était content”, a expliqué en conférence de presse le défenseur Lucas Hernandez, qui connaît bien Griezmann avec qui il joue à l’Atletico Madrid.
Lucas Hernandez a assuré que Griezmann n’avait pas été perturbé par le long feuilleton sur son avenir en club et sa décision tardive de rester à l’Atletico malgré les avances du FC Barcelone.
“Son choix de rester à l’Atletico, il l’a fait il y a un mois. La vidéo est sortie il n’y a pas longtemps, mais dans sa tête il était bien, motivé à 100%”, a assuré le défenseur français.
Jeudi soir, après une longue séquence digne d’une téléréalité sur ses états d’âme, Griezmann avait fini par expliquer qu’il restait à l’Atletico, à grand renfort de mise en scène. Pas forcément idéal à moins de 48 heures d’un premier match de Coupe du monde où il a été trop éteint.