Elle avait ébloui les membres du jury du télé-crochet avec son interprétation en arabe et en anglais de « Hallelujah ». Avant d’avoir été attaquée ces derniers jours pour d’anciens tweets.

Deux messages exhumés des réseaux sociaux ont particulièrement fait réagir. L’un où la jeune femme écrivait ceci au lendemain des attentats de Nice, le 15 juillet 2016 – « C’est bon, c’est devenu une routine, un attentat par semaine. Et toujours pour rester fidèle, le terroriste prend avec lui ses papiers d’identité. C’est vrai que quand on prépare un sale coup, on n’oublie surtout pas de prendre ses papiers. #PrenezNousPourDesCons » – et un autre, publié quelques jours plus tard : « Les vrais terroristes c’est notre gouvernement. »

Procès d’intention

Face à l’avènement de cette polémique, la chanteuse s’est exprimée hier soir sur ses comptes officiels afin de se défendre de ce qui ressemble à un procès d’intention. « On me prête des intentions qui ne sont pas les miennes et qui ne reflètent aucunement ma pensée », a-t-elle écrit, ajoutant : « Je suis née à Besançon, j’aime la France, j’aime mon pays. Je condamne bien évidemment avec la plus grande fermeté le terrorisme. C’était la raison de ma colère. Comment imaginer défendre l’indéfendable ! »

La jeune artiste a conclu son annonce en rappelant qu’elle souhaite « prôner un message d’amour, de paix et de tolérance », d’où le fait d’avoir chanté le titre de Leonard Cohen, samedi soir, sur le plateau de TF1.

Des critiques aux relents racistes

En parallèle de cette affaire, Isabelle Morini-Bosc, chroniqueuse dans l’émission Touche pas à mon poste, a été critiquée sur les réseaux sociaux après des propos tenus lundi au sujet de la jeune femme. « Le voile ne me choque pas. La chanson en arabe non plus, même si je trouve que, par les temps qui courent, ça ne s’imposait peut-être pas nécessairement », a-t-elle déclaré, tandis qu’un autre chroniqueur de l’émission, Benjamin Castaldi, a parlé de « propagande terroriste ».