Peu avant 16h ce lundi, un conducteur a percuté avec sa voiture un fourgon de la gendarmerie sur les Champs-Élysées, sans faire de blessés parmi les forces de l’ordre, ni parmi les passants.
« Il semble que ce soit une démarche volontaire de la part de l’individu », a indiqué lors d’un point presse le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet. Des explosifs et des armes ont été retrouvés dans son véhicule, a précisé le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qui a évoqué une « tentative d’attentat ».
Selon plusieurs médias français, le conducteur serait âgé de 33 ans et fiché S, un terme qui désigne des personnes soupçonnées de radicalisation. Il est décédé sur place, selon les autorités.
La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête. Elle a été confiée à la section antiterroriste ainsi qu’à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), rapporte l’agence Reuters de source judiciaire.
Le 20 avril dernier, soit trois jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, un policier avait été tué et un autre blessé par un homme lui aussi connu des services de renseignement.