Un incident raciste contre l’Algérie est survenu mardi 29 octobre au Stade de la Meinau, en France, au cours de la rencontre opposant Strasbourg à l’Olympique de Marseille. L’auteur du geste raciste, appartenant à un groupe de hooligans d’extrême droite, a été identifié et sanctionné.
La rencontre entre le Racing Club de Strasbourg et l’Olympique de Marseille, dans le cadre de la 6ᵉ journée de Ligue 1, s’est terminée par un score de 1 – 0 en faveur du club strasbourgeois. Elle a été marquée par un grave geste de racisme contre l’Algérie.
Le supporter a brandi et brûlé un drapeau algérien dans les gradins
Un individu appartenant au groupe Offender, une association de supporters du Racing Club de Strasbourg, ainsi qu’un groupuscule d’extrême droite a brûlé un drapeau algérien, rapporte des médias français ce jeudi 31 octobre, dont BFMTV.
Sur le coup, le club n’a pas réagi, sans doute pour éviter tout éventuel débordement de la situation. Mais le geste de ce supporter du groupe de hooligans n’a pas été pris à la légère par la direction du Racing Club de Strasbourg.
Le supporter alsacien, identifié comme membre du groupe de hooligans d’extrême droite, souvent habillés en noir lors des matchs, a en effet brandi et brûlé un drapeau algérien dans les gradins inférieurs de la nouvelle tribune ouest du Stade de la Meinau.
À la fin de la rencontre, l’individu a écopé d’un an d’interdiction commerciale de stade (ICS). Il s’agit d’une mesure prononcée par les clubs pour suspendre l’accès de certains supporters aux enceintes sportives à cause de précédentes conduites violentes.
Le club saisit la préfecture et porte plainte contre le supporter
De plus, l’abonnement de ce supporter a été suspendu à la suite de cette décision. La sanction d’interdiction commerciale de stade d’un an est la durée maximale que peut infliger un club aux supporters concernés.
Mais ce n’est pas tout. La sanction prononcée à l’encontre du hooligan pourrait être alourdie. Selon des informations obtenues par BFMTV, le Racing Club de Strasbourg a en effet porté plainte contre lui et a saisi la préfecture pour une éventuelle sanction administrative.
Ainsi, en plus de l’interdiction commerciale de stade d’un an, décidée par le club, le préfet peut décider d’une sanction administrative allant jusqu’à deux ans d’interdiction. De surcroît, la plainte déposée par le club peut déboucher sur une suspension judiciaire plus sévère par le tribunal.