Une manifestation contre le gouvernement qui a rassemblé 1.000 à 2.000 personnes samedi à Montpellier, dans le sud de la France, a été le théâtre d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.
Au total, 51 personnes ont été interpellées, selon le ministère de l’Intérieur.
Dès le départ du cortège qui regroupait 1.000 personnes selon la préfecture et quelque 2.000 selon les organisateurs, des incidents ont éclaté.
Un peu avant 16H00 (14H00 GMT), quelque 200 manifestants au visage dissimulé ont affronté les policiers, déployés en nombre, ont constaté des journalistes de l’AFP.
« Police nationale, milice du capital ! », scandaient notamment les jeunes manifestants qui réclamaient aussi « plus de places » dans les universités.
Des projectiles – notamment des bombes de peinture et des fumigènes rouges – ont été lancés vers les dizaines de policiers qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène et ont, de fait, barré le parcours initialement prévu pour la manifestation.
Nombre de participants à cette manifestation antigouvernementale hétéroclite – qui fédérait notamment de jeunes anarchistes, des opposants à la loi sur l’accès à l’université, des militants défendant les droits des migrants – ont alors crié à la « répression policière ».
Le cortège a ensuite pris une autre voie à travers le centre-ville et plusieurs vitrines ont été brisées dans des rues commerçantes, ont constaté des journalistes de l’AFP.