Le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense, le général de corps d’armée Gaïd Salah, a affirmé ce mardi que les manifestations citoyennes pacifiques ont été infiltrées par « certaines parties insidieuses », tandis que « des entités inconnues aux objectifs malveillants consacrent de l’argent sale afin d’amplifier le nombre de ces manifestations ».
« Je tiens à prévenir nos concitoyens qui font des marches pacifiques de la présence de certaines parties insidieuses qui s’efforcent de surfer sur la vague de ces manifestations et que des entités inconnues ayant des objectifs malveillants consacrent de l’argent sale afin d’amplifier le nombre de ces manifestations, en ramenant les citoyens des autres wilayas en dehors de la capitale », a affirmé le chef d’état-major lors d’une allocution prononcée ce mardi en marge de sa visite au Commandement des Forces Navales.
« Que ces personnes ne croient pas que nous ignorons leurs méthodes malveillantes et leurs dangereux comportements. Aussi, quiconque tente de créer la confusion et impacter le déroulement normal de la vie quotidienne des citoyens à travers des comportements et des attitudes abjectes, doit savoir qu’il sera poursuivi selon les voies légales, que tous ses plans seront avortés », a mis en garde Gaïd Salah, ajoutant que « la citadelle de l’Algérie est imprenable ».
Ahmed Gaïd Salah a également adressé dans son allocution une nouvelle mise en garde à ceux qu’il qualifie de « bande », affirmant que « le tour des autres éléments de cette bande viendra ultérieurement ».
« Nous avons plus d’une fois averti cette bande contre laquelle les mesures requises ont été prises et dont la justice a pris en charge les affaires de certains de ses membres en vertu de la loi, et il est certain que le tour des autres éléments de cette bande viendra ultérieurement », a indiqué le vice-ministre de la Défense. « Grâce à la volonté d’acier qui nous anime et anime tous les fidèles enfants de l’Algérie, nous préserverons la patrie de tout mal et nous poursuivrons, grâce à Allah Le Tout-Puissant, le combat contre cette bande jusqu’à son élimination totale, voire son éradication définitive et irréversible, afin de libérer l’Algérie des nuisances de ce groupuscule traître et renégat », a-t-il averti en outre.
« Nous mettons en garde, encore une fois, cette bande et quiconque possède des liens organiques, partisans ou d’intérêt avec elle, ou encore toute autre forme de collaboration contre le peuple et la patrie, et nous rappelons que la justice a repris, grâce à Allah, la place qui lui sied après avoir récupéré toutes ses prérogatives et s’acquitte de ses missions avec sérieux et de manière normale, à l’instar de toutes les institutions de l’État », a mis en garde le chef d’état-major, menaçant notamment de poursuites ceux qui chercheraient à « influencer la conscience du peuple algérien » à l’approche des élections présidentielles.
« Quiconque ne respecte pas les lois de la République se verra infliger la sanction méritée. La loi sera appliquée avec toute la rigueur requise à l’encontre de toute personne qui tente d’entraver ce processus électoral décisif, ou d’influencer, désespérément, la conscience du peuple algérien et son empressement à participer massivement et avec détermination, aux prochaines présidentielles », a averti Gaïd Salah.
« Cette minorité qui souffre intellectuellement et idéologiquement a été démasquée, quand la bande est tombée dans l’écueil de ses actes, de ses comportements sinistres et de ses pratiques traîtres, contre le peuple et la patrie », a estimé Gaid Salah, ajoutant que « ses inféodés tomberont les uns après les autres au fil des jours, car un traître sera démasqué par ses agissements un jour ou l’autre. C’est un atout devenu aujourd’hui l’indicateur juste qui permet au peuple algérien de soupeser les discours de certaines parties ».
« Désormais la désinformation n’est plus tolérée et la vague déferlante du peuple algérien engloutira, avec l’aide d’Allah, tous ceux qui veulent s’accaparer la scène nationale et s’ériger en tuteur du peuple, par le mensonge et la calomnie », a par ailleurs menacé le chef d’état-major.