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Gaz : l’Algérie « proche » d’un accord avec le géant russe Gazprom

Gaz : l’Algérie « proche » d’un accord avec le géant russe Gazprom

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L’Algérie poursuit la diversification de ses partenaires dans le domaine des hydrocarbures. Alors que Sonatrach négocie depuis plusieurs mois avec la major américaine Chevron, des discussions sont en cours avec Gazprom.

Ces pourparlers avec le géant gazier russe « touchent à leur fin », a indiqué ce samedi à l’agence Sputnik, le directeur de l’Agence algérienne de régulation des hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil.

« Nous sommes proches de la conclusion d’un accord avec Gazprom pour », a déclaré le patron de l’ARH, en mettant en avant l’important de ce gisement gazier qui fait l’objet de négociations entre Sonatrach et Gazprom.

En Algérie, les groupes pétroliers et gaziers étrangers doivent s’associer avec le géant public des hydrocarbures Sonatrach pour exploiter des champs de pétrole et de gaz dans le pays, selon la règle 49/51.

Gaz : l’Algérie proche d’un accord avec Gazprom

La nature et la position du gisement gazier qui fait l’objet de discussions entre l’Algérie et le géant russe n’ont pas été précisées. Le DG de l’ARH a dit que l’Algérie utilise de nombreux équipements russes dans l’exploitation des hydrocarbures.

 « Nous sommes en contact avec l’Institut technologique russe du pétrole et gaz, et nous sommes prêts pour les normes russes pour importer leurs équipements », a ajouté M. Nadil qui se trouve à Moscou où il a participé à la semaine de l’énergie russe (26- 28 septembre).

« Nous étions en discussion et nous sommes arrivés à la phase de développement du gisement. Il ne reste pratiquement que la signature du contrat. Tout est prêt. Il ne reste que l’extraction du gaz », a-t-il dévoilé, sans donner une date précise pour la conclusion de l’accord entre Sonatrach et Gazprom.

En plus du géant russe, le groupe Sonatrach discute aussi avec l’américain Chevron pour exploiter des gisements de gaz en Algérie qui ambitionne de doubler sa production de cette énergie pour la porter à 200 milliards de m3 dans cinq ans, contre un peu plus de 100 milliards de m3 actuellement.

Pour y arriver, le groupe Sonatrach compte sur les investissements étrangers alors que la demande sur le gaz algérien a augmenté, notamment de la part des pays européens, depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine en février 2022. En 2022, l’Algérie a exporté pour plus de 60 milliards de dollars d’hydrocarbures contre seulement 20 milliards en 2020.

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