La guerre que mène Israël contre les Palestiniens a pris une nouvelle tournure avec l’intensification des bombardements sur Gaza.
Dans la nuit de vendredi à samedi, l’armée israélienne a coupé les communications et l’électricité et a mené 100 frappes sur l’enclave palestinienne où la moitié des habitations ont été détruites depuis le début de la guerre il y a trois semaines.
De nombreux civils ont été tués dans ces frappes et des centaines d’immeubles ont été détruits, selon la défense civile palestinienne.
En plus de l’intensification des frappes aériennes, l’armée israélienne a lancé son opération terrestre contre Gaza. Des affrontements se sont produits avec les combattants du Hamas.
Cette intensification des bombardements contre les civils a provoqué des réactions partout dans le monde. En France, Jean-Luc Mélenchon, chef de la France insoumise (LFI), a dénoncé un « massacre de masse » à Gaza.
« Un massacre de masse est en cours à Gaza »
« Un massacre de masse est en cours à Gaza. Et les puissances refusent d’imposer le cessez-le-feu. Ce moment de l’histoire est la honte à jamais pour les criminels qui le commettent, pour ceux qui les soutiennent inconditionnellement, pour ceux qui laissent faire et pour ceux qui ont peur de protester », a écrit le leader de La France insoumise sur le réseau social X.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a déjà qualifié le Hamas de mouvement de résistance, a demandé à Israël d’arrêter immédiatement cette « folie » et de mettre fin à ses attaques, en dénonçant l’intensification des bombardements vendredi soir sur Gaza qui ont « visé encore une fois, les femmes, les enfants et les civils innocents ».
La directrice générale de l’Unicef, Catherine Russell, a exprimé sa préoccupation pour la sécurité de ses collègues à Gaza. Elle a fait part sur X d’une « nuit d’horreur indescriptible pour un million d’enfants » dans l’enclave palestinienne.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a estimé ce samedi 28 octobre que la coupure “presque totale” des télécommunications par l’armée israélienne à constitue une “couverture à des atrocités massives” à Gaza.