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Gaza : l’image insoutenable d’une fillette coupée en deux

Son image insupportable a envahi les réseaux sociaux.

Quelques jours après la mort atroce de la petite Hind, 6 ans, c’est l’image du corps d’une fillette coupée en deux qui illustre la cruauté sans limite d’Israël à Gaza.

Une fillette de six ans, blessée, qui passe plusieurs jours dans la voiture familiale entre les cadavres de ses parents et de ses frères et sœurs, avant de rendre l’âme à son tour, puis une autre de 7 ans accrochée à un mur par le souffle d’une violente déflagration, avec des parties du corps manquantes.

Quel degré dans la barbarie l’armée israélienne devra-t-elle franchir pour enfin faire réagir la communauté internationale ?

Les deux scènes ont choqué le monde entier, sauf les soutiens occidentaux d’Israël.

Depuis deux jours, l’image de la petite Sidra, 7 ans, hante le monde.

Elle a été prise dans la ville de Rafah que l’armée israélienne s’apprête à attaquer malgré les mises en garde de la communauté internationale qui craint un massacre et une catastrophe humanitaire sans précédent.

Gaza : une fillette de 7 ans coupée en deux par le souffle d’un missile israélien

Cette ville de 100 000 habitants à la pointe sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Égypte, était considérée comme le dernier endroit sûr de l’enclave palestinienne.

Plus de la moitié de la population de Gaza, soit 1,3 million de personnes, est venue s’y réfugier pour fuir les bombardements israéliens plus au nord. La famille de Sidra fait partie des réfugiés.

En attendant l’offensive terrestre envisagée, l’armée israélienne bombarde la localité depuis dimanche 11 février, faisant des centaines de morts.

Parmi les victimes, Sidra 7 ans. Ce n’est pas son âge qui choque, le meurtre d’enfants étant devenu d’une banalité écœurante à Gaza.

Sur les 28 000 morts recensés depuis le début de la guerre il y a quatre mois, 70 % sont des femmes et des enfants.

Ce qui bouleverse le monde, c’est l’image du corps de la fillette, amputé des membres inférieurs et accroché au mur d’un bâtiment en ruines.

La malheureuse a été projetée par la force d’une déflagration causée par un missile de l’armée israélienne.

Dans le bombardement, toute la famille de Sidra Hassouna a été anéantie, ses parents, sa sœur jumelle, son frère de 15 ans et trois autres membres de la famille.

Des cadavres déchiquetés et suspendus d’enfants, on n’en voit pas même dans les guerres les plus meurtrières. L’image est digne d’un film d’horreur réservé à un public averti.

« Ces civils, innocents, ont été lâchement assassinés par le gouvernement criminel de Netanyahou. Tous ceux qui soutiennent ce gouvernement et ces bombardements immondes sont complices », a écrit sur X le député français Aymeric Caron.

Comme ils le font depuis le début de la guerre, les propagandistes d’Israël ont accusé les Palestiniens d’avoir accroché une poupée pour accabler l’armée israélienne.

« Des assassins, des menteurs », a réagi l’autre député Français Thomas Portes qui cite le témoignage d’un membre de la famille de la fillette qui n’est autre que le représentant de la Palestine au Royaume-Uni.

« L’impact du missile israélien a été si puissant qu’il l’a projetée dehors, laissant son corps mutilé suspendu aux ruines du bâtiment détruit à Rafah il y a 48 heures », a écrit Hossam Zomlot sur X.

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