En partenariat avec le réseau Google, l’accélérateur public et centre d’open innovation Algeria Venture a lancé ce mardi 26 avril un programme d’accélération destiné aux startups algériennes.

Baptisé “Boost competencies Entrepreneurship”, ce programme a pour objectif, selon Algeria Venture, de “connecter les startups avec le meilleur des réseaux, pour voir les bons produits et les bonnes pratiques qui boosteront leur croissance”.

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Au total, ce ne sont pas moins de 14 futures pépites algériennes venues de différentes wilayas du pays et activant dans les secteurs des TIC, du e-commerce, de l’intelligence artificielle, de la logistique, de l’éducation ou encore de la biotechnologie qui bénéficieront pendant trois mois de formations techniques et thématiques portant notamment sur la finance, le marketing, les ressources humaines et les levées de fonds.

Elles pourront également, grâce à ce programme, échanger avec des fondateurs de start-up de renommée mondiale et être mises en relation avec de potentiels investisseurs.

« Au contraire, nous avançons à pas de géants »

“Ce programme d’accélération s’inscrit dans le plan d’actions que nous avons tracé et qui vise à renforcer le capital connaissance de ces start-up en leur offrant des formations best in classe désignées avec des géants mondiaux de la Tech, et tout cela pour une économie prospère basée sur la connaissance et conduite par des start-up 100 % algériennes”, a déclaré Sid Ali Zerrouki, directeur général d’Algeria Venture.

“Même si nous avons des formateurs ici, nous avons souhaité donner l’expertise et la qualité suprêmes qui sont fournies par Google”, a souligné à TSA le directeur général d’Algeria Venture. Selon  lui, l’objectif de ce programme est de permettre aux start-up algériennes “d’exporter leurs produits et services, et surtout, les faire grandir pour pouvoir vendre et recevoir des financements à l’international”.

Interrogé sur la situation de l’écosystème des start-up en Algérie, Sid Ali Zerrouki a déclaré : “Depuis la création de notre ministère  il y a deux ans, les pouvoirs publics ont mis tous les moyens. On connaît un engouement et une croissance fulgurants. Contrairement à ce qui se dit, nous ne sommes pas du tout en retard par rapport à certains pays africains. Au contraire, nous avançons à pas de géants. Nous avons aujourd’hui un réservoir de plus de 5000 start-up dont 1000 ont été labellisées par notre ministère.”

Algeria Venture dépend du ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des start-up.