Air Algérie a déployé un plan pour faire face aux perturbations de ses vols de et vers la France en raison de la grève contre la réforme des retraite qui touchera ce pays ce jeudi 19 janvier.

La France s’apprête à vivre ce jeudi 19 janvier une nouvelle journée de grève massive contre le projet de réforme des retraites du président Emmanuel Macron, avec des perturbations dans les aéroports.

Cette grève touchera notamment le secteur des transports, avec des perturbations attendues dans les aéroports, les trains, les métros…

Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a prévenu les Français et ceux qui sont en déplacement en France. « Ce sera un jeudi de galère. (…) Ce sera un jeudi de fortes perturbations dans les transports », a mis en garde Clément Beaune sur France 2.

Les Algériens qui voyagent ce jeudi en France sont avertis. Les aéroports français comme Orly et Roissy Charles De Gaulle sont concernés par la grève. Des perturbations sur les vols des compagnies aériennes dont Air Algérie qui desservent les aéroports français sont attendues.

Le plan anti-grève d’Air Algérie

La compagnie aérienne nationale a pris ses dispositions pour éviter l’annulation de ses vols. Air Algérie a détaillé son plan anti-grève au site Destination Med.

Ce plan consiste en deux points : pas d’annulation et regroupements des vols. Air Algérie a décidé de regrouper les passagers sur les vols avec des appareils de « grande capacité », a expliqué Amine Andaloussi, porte-parole d’Air Algérie à Destination Med.

A l’aéroport d’Orly (Paris), la Direction générale de l’aviation civile française (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes dont Air Algérie, d’annuler préventivement 20% de leurs vols prévus ce jeudi 19 janvier.

La DGAC a mis en garde contre des perturbations et même des annulations de vols à cause de la grève des contrôleurs aériens à l’aéroport parisien d’Orly, l’un des plus importants en France, et qui est desservi par Air Algérie.

En France, la réforme des retraites du président Macron rencontre une forte résistance au sein des syndicats. Sa mesure phare prévoit le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans contre 62 ans aujourd’hui.