Israël poursuit sa guerre totale contre les Palestiniens à Gaza et un ministre du gouvernement de Benyamin Netanyahou est allé loin en évoquant la possibilité d’utiliser l’arme nucléaire.
Sous le couvert de la lutte contre le Hamas avec le soutien des pays Occidentaux, son armée bombarde tout ce qui est encore debout dans l’enclave palestinienne : bâtiments, hôpitaux, écoles, bureau de l’AFP, Institut culturel français, ambulances… Rien n’est épargné.
Près d’un mois après les attaques du Hamas du 7 octobre dernier, le bilan des bombardements israéliens est effarant : plus de 9.000 morts, dont 40% sont des enfants, selon plusieurs sources crédibles.
Le dernier massacre en date commis par l’armée israélienne est le bombardement, samedi, du camp de réfugiés d’Al-Maghazi, tuant plus de 50 personnes. La frappe israélienne a provoqué des dégâts impressionnants au quartier visé.
Guerre contre Gaza : un ministre israélien évoque l’option de l’arme nucléaire
Dans sa folie meurtrière, Israël vise principalement les enfants et les infrastructures vitales de l’enclave palestinienne alors que sur le terrain militaire, son armée peine à avancer et subit d’importantes pertes dans les affrontements avec les combattants du Hamas.
Après les attaques du Hamas du 7 octobre dernier, l’armée israélienne est en train de subir une autre défaite militaire et morale à Gaza. L’entêtement de ses responsables à punir collectivement une population de 2,2 millions d’habitants pourrait déboucher sur un génocide, a prévu Natalie Boucly, commissaire générale adjointe de l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. « On n’a jamais vu un conflit comme ça […] Si rien n’est fait, on va vers un Génocide », a-t-elle déclaré vendredi sur la chaîne LCI.
Tel-Aviv ne cache pas sa volonté de tuer le maximum de personnes à Gaza. Benny Gantz, membre du gouvernement d’urgence israélien, l’a dit clairement : « Je le dis aux habitants de la bande de Gaza, ceux qui peuvent contribuer à la libération des otages seront protégés, les autres méritent la mort ».
Plus grave encore, Amichay Eliyahu, ministre du gouvernement de Netanyahou qui bénéficie d’un soutien des pays occidentaux, a évoqué l’usage de l’arme nucléaire contre les populations à Gaza.
C’est la première fois qu’un membre du gouvernement de Netanyahou parle de l’option d’utiliser la bombe atomique contre l’enclave palestinienne.
Même s’il a été désavoué par Benyamin Netanyahu, Amichay Eliyahu est un exemple parmi d’autres des extrémistes qui siègent au gouvernement israélien.
Membre du parti extrémiste Otzma Yehudit, Amichay Eliyahu est chargé du portefeuille du patrimoine au sein du gouvernement israélien.
Interrogé par Radio Kol BaRama sur l’opportunité d’utiliser l’arme nucléaire, il a répondu que « c’est l’une des possibilités », selon The Times of Israël.
Malgré leur extrême gravité, les déclarations de ce ministre extrémiste sur l’utilisation de l’arme nucléaire contre Gaza n’ont pas suscité de réactions, de condamnations en Occident.
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