Gulfsands Petroleum PLC a décidé de se retirer du Maroc, mettant un terme à l’accord pétrolier dit de Moulay Bouchta, expiré en juin dernier. La société, par la voix de son directeur général John Bell, a déclaré ce 10 novembre que cela lui permettrait « de concentrer ses ressources de gestion et de capital au Proche-Orient ».
Les autorités marocaines, représentées par l’ONHYM, avaient indiqué leur volonté de prolonger le contrat au moins jusqu’au mois de juin 2018. Une extension toutefois conditionnée à la recherche d’un partenaire approprié pour aider à reprendre le projet.
Dans la mesure où le Maroc n’est pas au cœur de la stratégie commerciale de la junior, celle-ci a été incapable de trouver un partenaire. La compagnie a donc informé l’ONHYM qu’elle ne souhaitait pas poursuivre les discussions pour étendre le contrat de Moulay Bouchta.
Maintenant que Gulfsands n’a plus d’actifs opérationnels au Maroc, la société a l’intention de procéder à la liquidation de ses opérations marocaines et sortir du pays. Ses investissements avaient atteint près de 30 millions de dollars.
En ce qui concerne les accords pétroliers du Rharb et de Fès, qui ont expiré en 2015, le groupe maintient que des liquidités soumises à restrictions en garantie de bonne fin de ces accords ont été prises et conservées par l’ONHYM, soit près de 5 millions de dollars, et doivent ainsi être restituées à Gulfsands. Ces fonds devaient être utilisés par la compagnie, en partie pour financer son retrait. La société a déclaré « continuer de poursuivre cette affaire avec l’ONHYM ».
La décision de retrait coûtera à la compagnie 1,75 million de dollars à décaisser en faveur du Maroc comme garantie de performance. D’autres pénalités pourraient également s’appliquer.
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