Hadda Hazem, directrice de la publication du journal Al-Fadjr, persiste et signe. Malgré les contre-indications de son médecin traitant, la patronne du quotidien arabophone envisage toujours d’entamer, demain dimanche 13 novembre, une grève de la faim pour dénoncer les pressions subies par son journal.
« Je viens de sortir de chez mon médecin traitant, et il m’a dit que ma santé ne me permettait pas d’entamer une grève de la faim car elle mettrait ma vie en danger (…) ma revendication majeure est de lever les pressions qui pèsent sur le journal Al-Fadjr depuis sa création, il y a 17 ans », a-t-elle pointé.
« J’ai écrit au président de la République et au Premier ministre (pour dénoncer cette situation). J’ai également sollicité des gens bien placés, sans que cela ne change la situation », a-t-elle déploré.