La plainte pour incitation à la haine raciale déposée à l’encontre de Naima Salhi vient d’être relancée. La plainte a été déposée en juin 2019 par les avocats Kader Houali et Sofiane Dekkal et le militant politique Salim Chait contre la présidente du Parti pour l’équité et la proclamation (PEP) pour « incitation à la haine raciale » et « appel au meurtre ».
Naima Salhi, alors députée à l’Assemblée populaire nationale (APN), s’était plusieurs fois attaquée aux habitants de la Kabylie, notamment via des vidéos sur les réseaux sociaux. Mais depuis, la plainte n’a pas abouti, même lorsque la concernée a perdu son immunité parlementaire suite à la dissolution de l’APN en février dernier.
Les choses semblent néanmoins bouger puisque les trois plaignants ont été entendus par un juge d’instruction du tribunal de Chéraga (Alger) ce lundi 29 novembre, annoncent-ils dans une déclaration mise en ligne sur les réseaux sociaux.
« Après avoir confirmé le dépôt de plainte, nous avons rappelé les motifs de celle-ci et sommes constitués partie civile dans ce dossier », précisent-ils, tout en promettant de revenir « avec plus de détails dans les jours à venir sur les suites qui seront données à cette affaire ».