Vahid Halilhodzic est bien parti pour se qualifier pour la troisième fois au Mondial avec trois pays différents.
S’il n’a pu emmener la Côte d’Ivoire en Afrique du Sud en 2010, car il a été limogé avant le début de la compétition, quatre ans plus tard, il a réussi l’exploit de qualifier l’Algérie pour la première fois de son histoire aux huitièmes de finale de la Coupe du monde au Brésil. Une grande performance, d’autant que les Verts ne se sont inclinés qu’après prolongation face au futur vainqueur de l’épreuve, l’Allemagne, à l’issue d’un match épique. Halilhodzic en garde d’ailleurs un souvenir impérissable.
Cette fois, c’est avec le Japon qu’il compte atteindre la phase finale de la Coupe du monde. À trois journées de la fin des éliminatoires, les Nippons occupent la première place de leur groupe ex aequo avec l’Arabie saoudite, sachant que les deux premiers de chaque poule se qualifient pour la Russie.
Halilhodzic se plait en tout cas au pays du Soleil-Levant. C’est ce qu’il a confié dans un entretien accordé au site officiel de la Fifa.
«Les Japonais se distinguent par leur rigueur, leur respect et leur sérieux. Cette attitude m’a beaucoup aidé dans mon travail et pour appliquer ma méthode », confie-t-il.
Evidemment, coach Vahid ne pouvait pas ne pas revenir sur ses anciennes expériences. Le parallèle s’imposait entre les différentes sélections qu’il a dirigées.
« J’ai officié en Afrique et j’ai constaté que les joueurs étaient forts physiquement, ce qui leur permettait de s’imposer sur le terrain. En Afrique du Nord, les joueurs sont excellents techniquement et individuellement », analyse-t-il. Toutefois, au niveau de la discipline, Halilhodzic préfère le Japon. « Je n’ai rencontré aucun problème avec les joueurs de ce côté. Chaque pays et chaque région possède ses points forts et ses points faibles ou, plus exactement, des caractéristiques footballistiques spécifiques », a-t-il souligné.
À présent son objectif est de qualifier le Japon au prochain Mondial et faire au moins aussi bien qu’avec l’Algérie au Brésil. « Mon premier objectif reste la qualification pour Russie 2018. Si nous allons en Russie, j’espère réussir le même parcours que celui de l’Algérie au Brésil. J’ai vécu quelque chose d’exceptionnel avec les Fennecs au pays de la Samba», conclut-il.