Après quelques mois d’accalmie, le phénomène des harrgas reprend. Hier samedi, 28 candidats à l’immigration clandestine en direction de l’Europe ont été interceptés au cours de deux opérations distinctes dans la région de Ain Temouchenet, rapporte l’agence officielle.
La première opération a eu lieu à 8 miles au nord-ouest de Bouzadjar. Les garde-côtes ont intercepté un zodiac avec à son bord 17 personnes. La seconde opération a eu lieu non loin de la plage Sbiat et permis l’arrestation de 11 autres personnes à bord d’une embarcation pneumatique avec laquelle ils comptaient rallier les côtes espagnoles, détaille la même source.
Ce chiffre porte à au moins 861 le nombre de harragas arrêtés depuis le début de l’année. Entre le 18 février et le 14 juillet, 833 candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés par l’armée et les garde-côtes, selon un décompte que nous avons réalisé sur la base des communiqués du ministère de la Défense nationale. A ce chiffre, on peut ajouter les 542 harragas interceptés en Espagne, selon la presse espagnole.
Le mois de juin dernier a enregistré un record, avec 440 harragas arrêtés par les éléments des garde-côtes, relevant du MDN. Et pour les 14 premiers jours de ce mois de juillet, 127 candidats à l’émigration clandestine ont été arrêtés par les mêmes services. Les côtes de Annaba, Ain Témouchent, Oran, El Kala et Skikda sont les principaux points de départs choisis par les harragas. L’Espagne et l’Italie semblent être leurs principales destinations.