Une vague d’arrestations a été opérée vendredi 15 mai lors du 117e acte du Hirak à Alger et dans plusieurs autres wilayas du pays.
Selon le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme Said Salhi, 700 personnes ont été arrêtées dans une vingtaine de wilayas.
Parmi les manifestants arrêtés se trouvaient des chefs de partis et des journalistes, dont une a été placée en garde à vue, et devait être présentée hier dimanche devant le procureur de la République du tribunal de Sidi M’hamed.
Mais sa garde à vue a été prolongée jusqu’à ce lundi. Pour les autres manifestants arrêtés et placés en garde à vue, certains ont été relâchés hier et placés sous contrôle judiciaire, comme le Pr Djamel Mimouni, d’autres ont été écroués.
Selon le CNLD, 44 personnes ont été placées sous mandat de dépôt dans six wilayas : Alger (14), Sétif (22), Bordj Bou Arreridj (5), Biskra (1), Constantine (1) et Chlef (1).
Des manifestants ont été aussi jugés en comparution immédiate, comme le militant du MDS, Ouahid Benhala, condamné par le tribunal de Bainem (Alger) à un an de prison ferme, avec mandat de dépôt, selon la même source.
Pour les chefs d’inculpation, c’est principalement « incitation à attroupement non armé », « attroupement non armé, incitation à attroupement non armé, mettre en danger la vie d’autrui par violation des dispositions et mesures de sécurité, violences contre les agents de l’ordre, destruction des biens publics de l’État », ou encore « atteinte à l’intégrité de l’unité nationale, incitation à attroupement non armé, publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national ».