Au moins trois personnes ont été placées en détention provisoire depuis les marches du week-end dernier marquant le premier anniversaire du hirak.

Ce mercredi 26 février, le juge d’instruction du tribunal de Aïn Témouchent a placé l’activiste Hichem Sahraoui sous mandat de dépôt pour « atteinte au moral des troupes de l’armée et atteinte à l’institution militaire », rapporte le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Hichem Sahraoui, rappelle la même source, avait été convoqué par la police de la sûreté de wilaya de Aïn Témouchent lundi 24 février et placé depuis en garde à vue, avant d’être présenté aujourd’hui devant la justice.

Dimanche, le professeur d’enseignement Hamid Hamadache, de Bordj Menaïel (Boumerdès), avait été incarcéré à la prison d’El Harrach. Il est accusé d’incitation à attroupement non armé et utilisation d’un téléphone portable pour communiquer avec des personnes via des vidéos directes Facebook, lors de la marche du 21 février. Son procès est programmé pour le 1er mars.

Lundi, Yasmine Si Hadj Mohand, une franco-algérienne arrêtée lors de la marche de vendredi alors qu’elle faisait des lives vidéo, a fait l’objet de la même décision. Son procès est également programmé pour le 1er mars.