L’identité des concessionnaires ayant bénéficié d’une autorisation provisoire pour l’importation de véhicules neufs sera « bientôt » révélée à l’opinion publique, a indiqué le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham.
Lors d’un entretien accordé à la revue « Indjazat« , le ministre a fait savoir que la liste des concessionnaires retenus dans le cadre de l’importation de véhicules neufs sera révélée « assez bientôt » à l’opinion publique, une liste qui inclura d’autres concessionnaires outres les sept ayant déjà reçu leurs autorisations provisoires.
M. Ferhat Ait Ali avait refusé de publier les noms des concessionnaires automobiles ayant obtenu des agréments provisoires, arguant que la loi l’interdisait.
Le ministre a expliqué également que les marques étrangères n’en étaient pas exclues « à condition qu’elles trouvent un Algérien résidant comme concessionnaire et non pas associé« , selon le compte rendu de l’agence officielle.
Interrogé sur la polémique née récemment autour de la délivrance des agréments pour l’importation des véhicules neufs, le ministre a affirmé que les décisions du comité étaient « souveraines » et que les autorités supérieures étaient « mises au courant« .
S’agissant des conditions énoncées par le cahier des charges, M. Ait Ali Braham a nié tout aspect « contraignant » expliquant que ces exigences visaient à assurer un service de qualité.
« Nous avons décidé de limiter certaines dispositions à certains modèles seulement, notamment en ce qui concerne les quatre airbags qu’on a imposés pour les véhicules de haut de gamme seulement.
Quant à la surface de 6.200 m², exigée pour les showrooms, pensez-vous que quelqu’un qui ne dispose pas de 800 m² pour la maintenance des véhicules, est un opérateur sérieux ?« , s’est-il interrogé.
Selon lui, la concession exclusive à partir de la maison mère a été incluse dans le nouveau cahier des charges pour éviter que des concessionnaires revendeurs dans leur pays alimentent des revendeurs en Algérie.
De plus, a-t-il dit, cette disposition permettra d’empêcher les concessionnaires nationaux de s’approvisionner sur des stocks « morts » des différents marchés du monde, « sans aucune garantie« .