Ilyès Baghli est un médecin algérien de renommée internationale. Fondateur de la Société algérienne de nutrition et de médecine orthomoléculaire (SANMO), il a décroché en 2018 le prix Hall of Fame de la médecine orthomoléculaire, la plus prestigieuse distinction dans ce domaine.
Le parcours du Dr Ilyès Baghli
Ilyès Baghli est né à Alger en 1968. C’est dans cette ville qu’il poursuivra toute sa scolarité. Son baccalauréat en sciences transitoires bilingues en poche, il s’inscrit en 1986 à la faculté de médecine d’Alger, où il obtiendra en 1992 son diplôme en médecine.
| Lire aussi : Le Pr. Tliba alerte sur l’ampleur des tumeurs cérébrales en Algérie
Depuis, Ilyès Baghli n’a cessé d’enchaîner les formations. Mésothérapie, ostéopathie, posturologie, auriculopuncture, sophrologie, nutrition, médecine orthomoléculaire, ces spécialités n’ont plus aucun secret pour lui aujourd’hui.
En 2009, il crée la Société algérienne de nutrition et de médecine orthomoléculaire (Snamo), et devient deux ans plus tard membre de la société internationale de médecine orthomoléculaire (Isom).
| Lire aussi : Rencontre avec Mohamed Belhocine, l’éminent professeur algérien
En 2014, il est nommé membre du collège japonais de thérapie intraveineuse, avant de prendre, un an plus tard, la direction du Conseil international de nutrition et de médecine environnementale, dont le siège est basé en Norvège.
En 2016, il est élu membre du conseil scientifique de l’Institut européen des antioxydants (IEA). Puis, en 2017, il est désigné coordinateur du groupe de recherche international sur la nutrition et le cancer.
Le système immunitaire : « La seule chose sur laquelle vous pouvez compter »
Ilyès Baghli est sollicité partout dans le monde. Il a donné des conférences dans de nombreux pays : Japon, Autriche, France, États-Unis, Espagne, etc.
| Lire aussi : Rencontre avec Taha Merghoub, brillant chercheur algérien aux USA
Ce médecin algérien promeut l’introduction de la médecine orthomoléculaire et la nutrition dans la prévention et le traitement des maladies chroniques. Il se décrit comme étant « un promoteur de la santé naturelle ».
Ces deux dernières années, il a particulièrement insisté sur « l’efficacité » du protocole anti-Covid composé de vitamine C, de magnésium et de sélénium.
| Lire aussi : Rahabi : l’exode des médecins algériens « rappelle trois réalités »
« La vitamine C a réussi là où l’approche du tout chimique a échoué. Cette molécule est fascinante…Elle est réellement efficace pour booster son système immunitaire à des niveaux insoupçonnés, contrairement à ce que pense la majeure partie du corps médical, qui reste cloîtrée dans sa vision du tout-chimique », a-t-il notamment déclaré dans une interview accordée au journal El Moudjahid au mois de janvier 2022. Selon lui, le système immunitaire est « la seule chose sur laquelle vous pouvez compter ».
Un médecin algérien qui cumule les distinctions internationales
En 2014, Ilyès Baghli obtient le prix Antoine-Béchamp, une distinction internationale dans le domaine des sciences, pour ses travaux sur le rôle de la vitamine C dans le traitement des maladies chroniques.
Deux ans plus tard, en 2016, il reçoit en Inde un autre prix : the International Life Time Achievement Award, pour ses travaux sur le traitement du cancer et les maladies chroniques. En 2018, c’est la consécration pour ce médecin algérien.
Le Dr Baghli décroche à Tokyo, le 28 avril de cette année-là, le prix Hall of Fame de médecine orthomoléculaire, la plus prestigieuse distinction dans ce domaine. Seules les sommités ayant participé à l’essor de cette science dans le monde peuvent prétendre à ce prix.