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Imane Khelif : de Genève, l’Algérie dénonce des « campagnes haineuses »

Face à la campagne de dénigrement mondial contre la boxeuse et championne olympique Imane Khelif, l’Algérie ne décolère pas. Après avoir répondu à la Russie, dont le représentant a évoqué le cas de la boxeuse algérienne au Conseil de sécurité de l’ONU le 6 août dernier, l’Algérie est revenue à la charge ce mercredi 11 septembre à Genève.

Lors de la 57ᵉ session du Conseil des droits de l’homme, Rachid Bladehane, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies et des organisations internationales à Genève, a condamné les « campagnes haineuses » contre Imane Khelif lors des Jeux olympiques de Paris 2024 (24 juillet – 11 août).

Le diplomate algérien a affirmé que ce « déferlement de haine va à l’encontre de toutes les valeurs humanistes et sportives », selon le compte rendu de l’agence officielle APS.

L’Algérie défend Imane Khelif, victime de campagnes haineuses

Imane Khelif, 25 ans, a remporté la médaille d’or au tournoi féminin des JO de Paris 2024 en battant en finale la Chinoise Yang Liu vendredi 9 août.

Cette victoire a été précédée d’une campagne de dénigrement mondial menée par de grandes figures de l’extrême droite comme Donald Trump, la première ministre italienne Giorgia Meloni et le milliardaire américain Elon Musk. L’écrivaine britannique J.K Rowling a pris part, elle aussi, à cette campagne d’une violence inouïe contre Imane Khelif.

Les détracteurs d’Imane Khelif qui l’ont accusé d’être un homme ou transgenre voulaient faire pression sur le Comité olympique international (CIO) pour disqualifier la championne algérienne, comme l’a fait la Fédération internationale de boxe aux championnats du monde en Inde en 2023 quand l’Algérienne avait été privée de finale après un contrôle qui a révélé un taux de testostérone élevé.

Mais le CIO a apporté son soutien à Imane Khelif.

Après sa victoire aux JO de Paris 2024, la campagne de dénigrement s’est tassée, avant de reprendre fin août, avec de nouvelles accusations de J.K Rowling, Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine qui s’est étrangement immiscé dans cette affaire.

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