La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zahra Zerouati a affirmé, mardi à Alger, que l’Algérie refusait d’être une décharge des véhicules étrangers à moteur diesel, une fois la reprise officielle de l’importation des véhicules de moins de trois ans, rapporte l’agence officielle.
Dans une déclaration à la presse en marge d’une journée d’information sur le barrage vert et les changements climatiques, Mme Zerouati a précisé que tous les pays du monde avaient mis en place des agendas pour se débarrasser des véhicules à moteur diesel à l’horizon 2040, et les remplacer par d’autres fonctionnant au GPL ou électriques.
Elle a aussi mis l’accent sur les engagements de l’Algérie, à l’échelle internationale, dans le cadre du plan national Climat, qui astreint tous les secteurs à aller vers le GPL et les véhicules électriques.
“Pourquoi s’engager dans un processus économique limité dans la durée qui ne fera qu’accentuer dangereusement les émissions des gaz à effet de serre et polluer davantage l’air de notre pays?”, s’est-elle interrogée.