Le président Abdelmadjid Tebboune a demandé dimanche au ministre de l’Industrie d’ajouter une nouvelle condition au cahier des charges relatif à l’importation des véhicules qui doit être libéré avant le 22 juillet.

« S’agissant du cahier des charges qui concerne l’importation des véhicules neufs, celui-ci doit intervenir obligatoirement avec la mise en place d’un réseau de service après-vente au niveau de tout le territoire national et qui soit géré par des professionnels du secteur », a dit le président Tebboune au cours de la réunion du Conseil des ministres, hier dimanche.

Une telle disposition sous-entend au moins des investissements supplémentaires et s’ajoute aux exigences déjà émises. Lors du conseil des ministres du 14 juin, soit il y a à peine un mois, le président avait exigé que « l’importation de ces véhicules soit en provenance du pays d’origine, avec lequel l’Algérie partage des intérêts communs clairs et que l’importateur soit spécialisé en la matière et apporte toutes les garanties de protection de l’économie nationale des pratiques négatives du passé ».

Ces conditions s’ajoutent à celles qui ont été déjà annoncées par le ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali mercredi 10 juin, qui dispose désormais de moins de dix jours pour finaliser le cahier des charges relatif à l’importation des véhicules.

L’Algérie a décidé d’autoriser de nouveau l’importation des véhicules qui était interdite depuis 2016. La mesure est contenue dans la LFC 2020 qui est entrée en vigueur le 4 juin dernier, mais le retour à l’importation de véhicules ne devrait pas intervenir avant la fin de l’année en cours, avait prévenu Ferhat Ait Ali.

Les concessionnaires automobiles doivent d’abord remplir les conditions contenues dans le cahier des charges, qui n’est pas encore établi, pour pouvoir importer. Le processus d’agréments des concessionnaires devrait durer plusieurs mois.