L’Algérie a fixé par décret les nouvelles conditions pour l’importation des véhicules neufs, en exigeant une série de dispositifs de sécurité obligatoires dont des dispositifs de bridage de la vitesse pour les autocars et les autobus.
Véhicules de tourisme
Ainsi, les véhicules destinés au transport de personnes de moins de neuf places assises, doivent être équipés d’un système anti-blocage des roues ABS ; du contrôle électronique de stabilité (ESC, ESP), pour les véhicules d’une cylindrée supérieure à 1200 cm3 ; d’un dispositif limiteur de vitesse et/ou régulateur de vitesse, pour les véhicules d’une cylindrée supérieure à 1600 cm3 ; de deux airbags frontaux (conducteur et passager), plus deux airbags latéraux pour les véhicules d’une cylindrée supérieure à 1200 cm3 ; de ceintures de sécurité pour tous les passagers et de points d’ancrage conformes aux dispositions réglementaires et répondant aux normes applicables concernant les essais de choc ; d’appui-tête pour les sièges avant et arrière ; d’un système de retenue de siège pour enfant (ISOFIX) ; de dispositifs de dégivrage et de désembuage du pare-brise et de la lunette arrière et d’un système de rappel de bouclage de la ceinture de sécurité conducteur et passager avant.
Bridage de la vitesse pour les autocars et les autobus
Pour les tracteurs routiers (poids lourds), ils doivent être équipés notamment d’un « système de bridage de la vitesse maximale prévue par la réglementation régissant la circulation routière ».
Pour les autocars, le nouveau cahier des charges exige notamment à ce qu’ils soient dotés d’un « dispositif limiteur de vitesse ou système de bridage de la vitesse à 100 km/h ». Pour les autobus, ils doivent être équipés d’un « système de bridage de la vitesse à 80 km/h ».