Les employés du groupe Brandt en France ont fait part ce jeudi de leur inquiétude suite à l’annonce d’incarcération d’Issad Rebrab, président du groupe Cevital dont Brandt est une filiale, rapporte La Nouvelle République.
« Les inquiétudes chez les 160 salariés du site, ne sont pas d’aujourd’hui, mais avec la situation actuelle, elles s’accentuent », a déclaré Laurent Prevost, secrétaire CFDT du Comité d’entreprise (CE) de l’usine Brandt à Vendôme et secrétaire du CE national de Brandt. « On ne sait pas comment ça va finir. Or Cevital est notre seul actionnaire. Il nous tient en vie », a-t-il ajouté.
Selon la Nouvelle République, les inquiétudes ne sont pas directement liées à la famille Rebrab. « Au contraire, ce sont un peu nos sauveurs. Ils étaient les seuls repreneurs en lice en 2013. Sans eux, on disparaissait », a indiqué M. Prevost, qui dit espérer que les employés Brandt ne deviennent pas « otages » d’une situation qui ne les concerne pas.
En réaction, le groupe Brandt a affirmé ce jeudi que son activité économique se poursuivait « normalement » malgré l’incarcération de Rebrab, rapporte Le Figaro. « Nous tenons à informer nos clients et l’ensemble de nos partenaires que l’activité économique de l’entreprise se poursuit normalement », a déclaré Simon Barbeau, PDG de Brandt.
« Les activités de Brandt dans l’ensemble de ses filiales, en France et en Algérie notamment, ne sont aucunement impactées », a ajouté le groupe qui a également fait part de son « soutien » au PDG de Cevital. « Nous restons attentifs à l’évolution de la situation en Algérie », a indiqué M. Barbeau.
Le groupe Brandt est composé de quatre marques (Brandt, De Dietrich, Sauter et Vedette) et compte actuellement mille salariés en France et deux sites de production à Orléans et à Vendôme, dédiés aux appareils de cuisson. Cevital possède également en France le fabricant de portes et fenêtres en PVC Oxxo, implanté à Cluny (Saône-et-Loire).