Le président du MSP s’est déplacé, ce lundi 24 septembre au siège du RCD pour expliquer son initiative « du consensus national » rendue publique récemment.

L’occasion pour Abderrezak Makri de lever « les équivoques» autour de cette initiative, quasiment ignorée aussi bien par l’opposition que par les partis du pouvoir ».

Le patron du MSP, qui a placé le candidat du consensus comme l’épine dorsale de sa démarche politique, recule. Il a affirmé dans une déclaration à la presse au terme de son tête à tête avec Mohcine Belabbas que « l’essentiel de l’initiative du MSP ne réside pas dans le choix du candidat du consensus, le plus important étant de se mettre d’accord autour d’un projet et d’une vision ».

Un point sur lequel il semblait avoir insisté avec le patron du RCD. « Nous avons répondu aux craintes exprimées par le RCD autour de notre projet politique et au final il s’est avéré qu’il  n’y avait pas entre nous des divergences de fond », ajoute-t-il.

Makri a fait le parallèle entre son initiative et la plateforme de Mazafron « qui a échoué  à cause des élections législatives » tout en tenant à dégager la responsabilité de son parti dans cette échec : « Rappelez- vous que le MSP avait été le dernier parti à annoncer sa participation dans ses joutes électorales ».

De son côté le patron du RCD  a reconnu que son parti  a quelques réserves sur les propositions du MSP, notamment en ce qui concerne « le candidat du consensus » , d’autant plus « que la majorité des candidats suggérés sont des enfants du système, qui ont un passif et sont en partie responsables de la crise multidimensionnelles qui secoue le pays », a-t-il  déclaré  à la presse.