La ville d’Alger est de nouveau sous la pluie ce dimanche 14 novembre. Comme à chaque forte précipitation, de nombreuses places publiques, rues et axes routiers ont été inondés, perturbant fortement le trafic routier.
Sur tout l’axe allant de Bab El Oued au stade du 5-Juillet en passant par Chevalley, la circulation était très lente pendant toute la matinée à cause de la remontée de l’eau. Des dizaines d’automobilistes étaient pris au piège. La situation était similaire à Beni Messous et Bouzaréah.
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Les deux principaux axes routiers d’Alger, les rocades nord et sud n’ont pas été épargnées. De longues files de voitures se sont constituées et la circulation était par moments complètement bloquée.
À Birkhadem, tout le centre-ville était submergé. Sur la RN 1, en allant vers Blida, la circulation était également difficile à cause des flaques d’eau sur l’autoroute, notamment au niveau de la nouvelle cité d’El Malha. Des perturbations sont aussi signalées à Aïn Benian, Gué de Constantine et d’autres quartiers de la capitale.
Les avaloirs et conduites d’évacuations se sont avérés insuffisants pour absorber les quantités de pluie tombées en quelques heures.
Malgré les promesses des autorités de régler définitivement le problème de l’obstruction des conduites, et bien que des efforts ont été faits dans ce sens, la même situation se répète à chaque forte pluie.
Les précipitations de ces derniers jours sont inhabituelles, a expliqué la wilaya d’Alger, soulignant que la région d’Alger a reçu depuis octobre dernier plus de la moitié de sa moyenne annuelle de pluie.
Les désagréments des mauvaises conditions climatiques ne se limitent pas à la perturbation du trafic routier. La semaine passée, six personnes ont trouvé la mort dans un effondrement à Bologhine et un glissement de terrain à Raïs Hamidou. Les habitants et les automobilistes font également face au risque d’effondrement de balcons.
Météo Algérie a annoncé hier et ce dimanche dans un BMS de fortes pluies sur plusieurs wilayas du nord du pays, dont Alger.
