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Investissement : les arguments de Business France pour promouvoir l’Algérie

Investissement : les arguments de Business France pour promouvoir l’Algérie

Par irishmaster / Adobe Stock
France - Algérie

Malgré la crise diplomatique entre l’Algérie et la France, les entreprises françaises ne perdent pas espoir à propos du marché algérien. Un rendez-vous annuel concentré sur le marché algérien est prévu prochainement à Paris.

« Rencontres Algérie », qui est organisé chaque année depuis 15 ans par Business France, se tiendra aussi cette année, comme prévu.

La 16ᵉ édition des « Rencontres Algérie », qui est destinée à montrer aux participants, constitués principalement de chefs d’entreprises, les opportunités d’affaires potentielles que recèle l’Algérie, aura lieu le 13 mai prochain à Paris.

« L’Algérie est l’un des géants économiques du continent africain : 4ᵉ économie d’Afrique et 2ᵉ économie d’Afrique du Nord », indique Business France ajoutant que le pays dispose « d’une situation financière extérieure solide avec un très faible endettement extérieur et des réserves de change reconstituées ».

« L’Algérie est l’un des géants économiques du continent africain »

Le bureau Business France reconnaît aussi la volonté de l’Algérie de favoriser ses exportations. « L’Algérie occupe une position géographique stratégique dont elle veut profiter pour diversifier son économie et promouvoir ses exportations », peut-on encore lire dans le document.

Business France précise aussi que l’Algérie est 1ère au Maghreb sur l’IDH, « enregistre 90,5% de taux d’alphabétisation et 30% de sa population est francophone. »

Parmi les participants annoncés figurent l’ambassadeur de France à Alger Stéphane Romatet, le président de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française Michel Bisac, et Abdelouahed Kerrar, PDG de Biopharm.

L’Algérie  poursuit son objectif de passer d’une économie d’importation à une économie de production et d’exportation.

C’est ce que peut expliquer la baisse des échanges commerciaux avec la France, concernant notamment l’importation des produits agricoles, alimentaires et agroalimentaires, même si certains responsables et médias français d’extrême droite, l’imputent à la détérioration des relations entre les deux pays, qui sont réduites à leur plus simple expression depuis plus six mois.

Récemment, le sénateur Rachid Temal a déclaré, devant une commission du Sénat français, que la question est liée au « choix du gouvernement algérien qu’il faut respecter. C’est-à-dire passer d’une économie d’importation à une économie de production locale et d’exportation ».

Ces dernières années, l’Algérie a en effet pris plusieurs mesures destinées à rationaliser les importations et à encourager la production locale.

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