Israël bombarde à nouveau une école de l’UNRWA à Gaza, le roman de la discorde en Algérie, du nouveau pour le train Alger – Tunis, le changement climatique derrière la canicule en Algérie, tensions dans les universités marocaines à cause d’Israël… Les dernières infos ce mercredi 17 juillet.

Israël bombarde à nouveau une école à Gaza

Israël continue de cibler les écoles à Gaza. Cette fois, son armée a bombardé, lundi 15 juillet, une école de l’agence des Nations unies pour les réfugiés de l’UNRWA et le camp de déplacés d’Al-Maghazi, faisant plus de 100 morts et de nombreux blessés. Des frappes qui ont suscité l’indignation dans le monde.

La France a réagi en condamnant ces bombardements qui « alourdissent le bilan humain catastrophique parmi la population civile palestinienne de Gaza ».

L’armée israélienne a revendiqué cette énième attaque sanglante contre une école gérée par l’ONU dans l’enclave palestinienne.

Le Français Corentin Martins à la tête d’un club algérien

Corentin Martins a été désigné à la tête de la barre technique du CRB, vice-champion d’Algérie et vainqueur de la Coupe d’Algérie 2024.

L’entraîneur français qui vient de quitter le Paradou AC après seulement une saison remplace le Brésilien Marcos Paquetá dont le contrat n’a pas été renouvelé par le club financé par le groupe public Madar.

Outre le Paradou AC, Corentin Martins, ancien international français, a entraîné la Libye et la Mauritanie.

Algérie : le roman de la discorde

La polémique de l’été 2024 en Algérie est celle que l’on n’attendait presque pas. Pour une saison estivale plutôt calme, malgré les préparatifs pour les élections présidentielles anticipées du 7 septembre prochain, c’est un roman qui suscite une vive controverse sur les réseaux sociaux.

Chose rare dans un pays à la production littéraire rachitique. Houaria de l’écrivaine Inaâm Bayoudh divise. Lauréat du Grand prix Assia Djebar 2024, ce roman a provoqué une levée de boucliers dans le camp des islamistes qui le dénoncent parce que, selon eux, il porte atteinte aux valeurs de la société algérienne.

Dans le camp opposé, composé en majorité d’écrivains de renom, le roman d’Inaâm Bayoudh n’a rien de blasphématoire. Les défenseurs de l’écrivaine se mobilisent pour la soutenir. Certains des critiques du roman ne l’ont pas lu intégralement parce qu’il n’est pas encore disponible dans les librairies.

La polémique a éclaté après la publication d’extraits sur les réseaux sociaux. Sous pression, la maison d’édition du roman a fermé ses portes.

Reprise du train Alger – Tunis : la SNTF lance un deuxième voyage test

Les préparatifs pour la reprise du train entre Alger et Tunis s’accélèrent. La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a annoncé, mardi, avoir opéré un voyage expérimental entre Souk Ahras (Algérie) et Ghadamès (Tunisie).

Le train a fait un aller-retour avec succès le même jour. Toutefois, aucune date n’a été donnée pour la réouverture de cette ligne ferroviaire qui est à l’arrêt depuis des années.

La SNTF se contente de préciser que des travaux sont en cours pour moderniser la ligne ferroviaire entre Annaba et la frontière tunisienne. La reprise des dessertes ferroviaires entre l’Algérie et la Tunisie aura lieu dans les « plus brefs délais », a indiqué la SNTF qui ne semble pas en mesure d’avancer une date alors que la saison estivale est bien entamée et la relance de ce train pourrait faciliter le déplacement des touristes algériens en Tunisie.

Canicule en Algérie : le changement climatique en cause

Les épisodes caniculaires se multiplient en Algérie depuis le début de l’été, avec des températures dépassant 50° C dans plusieurs régions du pays.

Ces vagues de chaleur sont dues à la persistance d’une forte pression atmosphérique concentrée dans certaines régions, notamment dans le Sud du pays, selon les explications fournies, mardi, à la Télévision algérienne par Houria Benrekta, chargée de communication de l’Office national de la météorologie.

« Ces canicules sont causées par les changements climatiques », a indiqué la même responsable, mettant en garde contre un « chevauchement des saisons ». Elle a appelé les Algériens à « s’adapter à cette réalité ».

Maroc : tensions dans les universités à cause d’Israël

Au Maroc, des étudiants se mobilisent pour mettre fin aux accords de coopération entre les universités au royaume et leurs homologues israéliennes. La remise en cause de cette coopération a commencé fin mai avec une pétition des étudiants de l’université Mohammed VI polytechnique (UM6P).

Signée par plus de 1.200 étudiants de cet institut privé, la pétition demande la rupture des partenariats avec huit universités israéliennes.

Les étudiants signataires de la pétition ont expliqué que ces accords portaient sur des programmes de recherche avec l’armée et les services de sécurité israéliens et de ce fait, ils sont « directement impliqués dans des crimes et des violations flagrantes des droits fondamentaux du peuple palestinien et des droits de l’homme en général », selon le journal Le Monde.

Cette contestation a pris de l’ampleur avec la fin de l’année universitaire au Maroc où plusieurs cérémonies de remise de diplômes ont été annulées ou émaillées d’incidents à cause du port par les étudiants du keffieh palestinien qui symbolise la lutte des Palestiniens contre l’occupation israélienne.

Le 13 juillet, le doyen de la faculté des sciences Ben M’Sik de Casablanca a refusé de remettre un diplôme à une étudiante marocaine qui arborait le keffieh palestinien, ce qui a suscité un scandale au Maroc.

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