Les autorités israéliennes prévoient de demander à sept pays arabes et de l’Iran une indemnisation à hauteur de 250 milliards de dollars en réparations des biens perdus par les Juifs ayant été expulsés de leurs domiciles durant les années 1950 après la création d’Israël, rapportent The Times of Israël et i24News, qui citent la télévision israélienne Hadashot.
« Le temps est venu de corriger l’injustice historique des pogroms contre les Juifs qui ont eu lieu dans sept pays arabes et en Iran, et de leur restituer les biens auxquels ils ont droit », aurait déclaré ce samedi la ministre israélienne de l’Égalité sociale, Gila Gamliel, citée par les sources.
Les 250 milliards de dollars seront exigés au Maroc, à la Tunisie, la Libye, l’Egypte, la Syrie, l’Irak, au Yémen et à l’Iran. Deux demandes de restitution des biens sont déjà en cours de finalisation pour la Tunisie et la Libye.
Israël compterait ainsi réclamer respectivement 35 milliards à la Tunisie et 15 milliards de dollars à la Libye. Pour ce faire, Israël travaillerait discrètement depuis 18 mois avec un cabinet d’audit international afin d’évaluer les biens et propriétés appartenant à des centaines de milliers de Juifs du Moyen-Orient forcées à l’exil.
La Palestine avait, pour rappel, auparavant exigé il y a quelques années une compensation de l’ordre de 100 milliards de dollars à Israël pour les biens abandonnés par les résidents palestiniens après avoir été forcés de quitter leurs terres lorsque Israël a été établie.
L’Algérie, qui aurait compté 130 000 juifs en 1948 et 1500 en 1968, selon ces sources, ne figure pas dans la liste des pays pour lesquels des demandes de restitutions de bien seront effectuées, affirme la même source. Environ 856 000 Juifs au total auraient été expulsés ou auraient fui, dans une dizaine de pays arabes, affirme-t-on.