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Italie – La Juventus seule au monde, le Derby pour la Roma

Italie – La Juventus seule au monde, le Derby pour la Roma

Et de sept: portée par un excellent Cristiano Ronaldo, la Juventus a nettement battu son dauphin Naples (3-1) et poursuivi son sans-faute en Serie A, samedi lors de la 7e journée, qui a aussi vu l’AS Rome s’imposer dans le Derby de la capitale.

Ce succès a de grandes conséquences au classement, où les bianconeri s’envolent avec déjà six points d’avance sur Naples, qui reste 2e mais peut se faire dépasser dimanche si l’étonnant Sassuolo (3e) bat l’AC Milan.

Surtout, la nouvelle prestation très solide de l’équipe de Massimiliano Allegri et la montée en puissance de Ronaldo risquent de décourager tous ses rivaux, déjà largués et qui doivent se demander où sont les faiblesses des Turinois.

Car samedi, dans le duel au sommet de la Serie A, CR7 a réussi un match de très haut niveau, le meilleur depuis son arrivée en Italie. Présent sur les trois buts de son équipe, le Portugais a martyrisé les défenseurs napolitains et a largement contribué à exposer les limites de l’équipe de Carlo Ancelotti à ce niveau.

Naples avait pourtant ouvert la marque via Mertens (10e) après une erreur de relance de Bonucci mais Ronaldo n’a pas laissé le doute réellement s’installer.

Sur le premier but de son équipe, il élimine Hysaj d’une feinte avant d’adresser un centre parfait pour Mandzukic (26e).

Le Croate a encore profité du travail de Ronaldo sur le deuxième but, en reprenant une frappe du Portugais repoussée par le poteau (49e).

Et à la 76e minute, Ronaldo a pris le meilleur sur tout le monde sur corner et sa tête a été reprise de près par Bonucci pour le but du 3-1.

– Un grand Pellegrini –

L’autre très grosse affiche de ce samedi était le Derby de la capitale et il a été remporté par l’AS Rome, victorieuse 3-1 de la Lazio et qui a conclu en beauté une semaine où elle aura pris six points et retrouvé beaucoup de confiance après une période délicate.

« Aujourd’hui nous avons joué un Derby d’hommes et c’est ce que j’avais demandé. On s’attaque souvent à trop de choses, parfois même à des fantômes, alors que l’on devrait seulement continuer avec cette attitude et cette application », a estimé l’entraîneur des giallorossi Eusebio Di Francesco après le match.

Celui-ci a peut-être basculé avec la énième blessure au mollet de Pastore. L’Argentin a laissé sa place après 35 minutes à Lorenzo Pellegrini, pur Romain formé au club, qui a été en une heure le héros du match le plus important qui soit dans la capitale italienne.

Il a d’abord ouvert le score d’une talonnade… comme Pastore en a déjà inscrit deux depuis le début de saison.

Après la pause, la Lazio est revenue au score par Immobile, qui profitait d’une incroyable erreur défensive de Fazio (67e).

Mais Pellegrini entrait alors de nouveau en scène en obtenant à l’entrée de la surface un bon coup franc, transformé en but par Kolarov (71e).

Alors que les jambes pesaient lourd en fin de match, la Roma a fermé la marque sur un beau coup de tête de Fazio (85e) à la réception d’un coup franc parfaitement frappé par… Pellegrini, présent comme Ronaldo sur les trois buts de son équipe.

Ce succès ramène la Roma à la 5e place, une longueur seulement derrière sa victime du jour, qui subit un vrai coup d’arrêt après un début de saison convaincant.

Cette semaine à six points et sept buts après le succès 4-0 de mercredi contre Frosinone a aussi montré que les joueurs restaient derrière Di Francesco, dont les oreilles avaient sifflé avec l’enchaînement des mauvais résultats.

En soirée (20h30), l’Inter Milan peut s’installer provisoirement sur le podium en cas de victoire face à Cagliari.

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