Le ballet diplomatique à Alger autour de la question libyenne se poursuit. Après le chef du gouvernement d’union nationale libyenne, Fayez al-Sarraj, le Premier ministre italien, Giuseppe Conte et les chefs de la diplomatie turque, égyptienne et italienne, c’est au tour du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian de se rendre ce mardi en Algérie, rapporte l’AFP ce lundi.
Aucune autre précision n’est fournie sur l’agenda de la visite de Le Drian.
Cette visite qui sera probablement axée pour l’essentiel sur la question libyenne intervient au lendemain d’une entrevue entre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et son homologue français, Emmanuel Macron en marge de la conférence de Berlin sur la Libye.
Devant les participants à la conférence, Abdelmadjid Tebboune a exprimé la disponibilité de l’Algérie à abriter le dialogue entre les « frères libyens » et son rejet « catégorique » de la politique du fait accompli en Libye. Tout en appelant la communauté internationale à assumer sa responsabilité en matière de respect de la paix et de la sécurité dans ce pays, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que « l’Algérie refuse toute atteinte à son intégrité nationale et à la souveraineté de ses institutions ».
« Nous sommes appelés à arrêter une feuille de route aux contours clairs, qui soit contraignante pour les parties, visant à stabiliser la trêve, à stopper l’approvisionnement des parties en armes afin d’éloigner le spectre de la guerre de toute la région », a-t-il dit.