Le Comité international des jeux méditerranéens (CIJM) a publié ce vendredi 1er juillet un communiqué pour tenter d’atténuer ses critiques vis-à-vis du comité d’organisation des Jeux méditerranéens d’Oran 2022.
Dans un document datant du 26 juin qui a circulé sur les réseaux sociaux il y a quelques jours, le CIJM a critiqué l’organisation des Jeux, notamment le transport, à cause notamment d’un incident qui a empêché des membres de la délégation du Comité d’assister à la cérémonie d’ouverture.
| Lire aussi : Stade de foot de Sig : un joyau qui n’a presque rien coûté
Certains ont cru que la lettre envoyée par le CIJM au président du comité d’organisation du JM d’Oran 2022 Aziz Derouaz n’était pas authentique. Il n’en est rien. Le CIJM a confirmé ce vendredi 1er juillet son existence, mais a tenté de minimiser sa portée, en parlant d’un “incident particulier ».
Comprendre : le CIJM critique le comité dirigé par Aziz Derouaz et épargne l’Algérie qui a investi des sommes colossales pour la tenue des JM d’Oran 2022.
| Lire aussi : Jeux méditerranéens d’Oran : déjà un succès populaire – Vidéos
Dans un communiqué publié sur la page Facebook du JM d’Oran 2022, le CJIM a d’abord exprimé sa « profonde reconnaissance » envers le peuple algérien, les autorités nationales, la wilaya d’Oran, le Comité d’organisation Oran2022 et surtout le président Abdelmadjid Tebboune, pour l’organisation de la 19e édition des JM et « l’immense investissement réalisé en faveur de la jeunesse d’Algérie et du mouvement sportif du bassin méditerranéen. »
« Incident particulier »
Le CIJM explique que le « document qui a fui dans les médias algériens » était destiné au Comité d’organisation en « raison des insuffisances très considérables existantes au niveau du plan du transport des membres de la famille méditerranéenne avant la cérémonie d’ouverture, lesquelles ne leur ont pas permis d’assister à l’événement le plus important et spectaculaire des Jeux. »
« C’était un revers pour l’organisation qui a mis en grande difficulté les invités du CIJM, et cette intervention était donc le minimum à faire pour soulager notre famille », critique le Comité.
| Lire aussi : Jeux méditerranéens d’Oran : l’Algérie tient sa promesse -Vidéo
Toutefois, le CIJM explique que cette « lettre de plainte se réfère à un incident particulier » et qu’elle « n’a rien à voir avec l’organisation des Jeux qui, elle s’améliore quotidiennement et qui évolue vers les exigences du CIJM et des tous les partenaires du mouvement sportif méditerranéen, grâce à la participation et à la contribution de centaines des jeunes algériens bénévoles, du gouvernement algérien, des autorités locales et des cadres du Comité d’organisation. »
« Les Jeux sont en cours, les athlètes représentants des 26 pays méditerranéens offrent un spectacle unique dans des sites sportifs magnifiques et la priorité pour tout le monde est de les encourager jusqu’à la dernière épreuve et la cérémonie de clôture », a ajouté le CIJM.
Dans sa lettre du 26 juin, le CJIM n’a pas été tendre avec le comité dirigé par Aziz Derouaz. « Le plan de transport a été un échec total, ce qui a empêché une soixantaine de personnes du comité exécutif du CIJM, des présidents et secrétaires généraux des comités olympiques et des fédérations internationales ainsi que d’autres invités de marque de la famille méditerranéenne d’arriver au stade à temps », a-t-il asséné.
Le CIJM a affirmé qu’il s’agissait d’un « épisode inacceptable » et « sans précédent» et a demandé au comité d’organisation de « s’excuser formellement” et dans “les plus brefs délais ».