Imane Khelif, qui fait face à une campagne haineuse mondiale, va disputer ce mardi 6 août la demi-finale de boxe (-66 kg) aux Jeux olympiques de Paris 2024.

Elle a déjà assuré une médaille pour l’Algérie à ces JO, après sa qualification samedi au dernier carré face à la Hongroise Anna Luca Hamori. Ce mardi, elle va défier la Thaïlandaise Janjaem Suwannapheng pour une place en finale, avec la possibilité de décrocher l’or.

Ce qui permettrait à l’Algérie d’engranger sa deuxième médaille d’or dans ces JO 2024 et à Imane Khelif de devenir championne olympique pour la première fois de sa carrière.

Le combat d’Imane Khelif contre la Thaïlandaise est prévu à 21h35 (heure algérienne, 22h35 heure de Paris) au stade Roland Garros. Il sera diffusé en clair et en direct sur France Télévision, Eurosport et la Télévision algérienne (ENTV).

En huitièmes de finale, l’Algérienne a éliminé la pleureuse italienne Angela Carini dans un combat qui n’a duré que 46 secondes.

L’Italienne a choisi de se retirer, après avoir reçu une droite en pleine figure de l’Algérienne. Ce match a exacerbé le déchainement mondial contre Imane Khelif qui a été accusé à tort d’être un homme ou un transgenre.

JO Paris 2024 : sur quelle chaîne suivre Imane Khelif ?

Des personnalités politiques mondiales comme l’ancien président américain et candidat à la Maison Blanche Donald Trump, la présidente du Conseil du gouvernement italien Giorgia Meloni ou encore le milliardaire américain Elon Musk ont pris part à cette campagne odieuse, inédite dans les annales des Jeux olympiques.

Malgré l’intervention du président du Comité international olympique Thomas Bach qui a défendu Imane Khelif, la campagne s’est poursuivie, avec notamment l’intervention étrangère, en pleine JO 2024, de la Fédération internationale du boxe (IBA).

Cette dernière, qui est à l’origine de la polémique sur l’Algérienne, a organisé ce lundi une conférence de presse pour s’attaquer encore à Imane Khelif.

Les dirigeants de l’IBA ont une nouvelle fois accusé l’Algérienne d’être un homme, en évoquant des analyses dont les résultats restent secrets.