Après le retrait de Mohamed Redouane Dris de la compétition, le judo algérien risque de revenir bredouille des JO de Paris 2024.
Il ne reste que le judoka, Mohamed El Mehdi Lili (+100 kg) et la judokate Amina Belkadi (-63 kg) en lice.
Les chances de médaille de Mohamed El Mehdi Lili sont quasi nulles. Le judoka algérien risque de tomber au second tour sur le géant français Teddy Riner, 11 fois champion du monde. Pour Redouane Dris Messaoud, il n’affrontera pas l’Israélien Tohar Butbul ce lundi, après avoir été pesé au-dessus de la catégorie (-73 kg).
Pas de combat entre un judoka algérien et un Israélien aux JO
L’Algérien a été pesé dimanche à 73,4 kg, soit 400 grammes de plus qui lui a permis de se retirer de la compétition sans courir le risque d’être lourdement sanctionné par la Fédération internationale de judo. Lors des JO de Tokyo 2021, le judoka algérien Fethi Nourine a refusé d’affronter un Israélien et il a été suspendu 10 ans.
Ils se sont rendus en France avec l’ambition de rééditer l’exploit de leurs aînés Amar Benikhlef et Soraya Haddad qui ont arraché respectivement une médaille d’argent et une autre de bronze aux jeux de Pékin en 2008, les seules médailles olympiques du judo algérien de l’histoire.
Amina Belkadi a toutes ses chances pour passer les 1/16 de finale de la catégorie des-63 kg devant son adversaire vénézuélienne Anriquelis Barrios, mardi 30 juillet à 11 h 54.
Pour Mehdi Lili, le problème est d’une autre nature. S’il passe le cap de l’Émirati Magomedomar Magomedomarov en 1/16 de finale des +100 kilogrammes vendredi 2 août, il trouvera sur son chemin le même jour en huitièmes un adversaire français très difficile à battre : Teddy Riner, un mastodonte de 2,04 mètres et 140 kilogrammes, triple champion olympique (Londres, Rio et par équipe à Tokyo) et 11 fois champion du monde.
Un géant sur le chemin d’un judoka algérien
« J’espère que j’aurai un tirage favorable pour pouvoir aller le plus loin possible et pourquoi pas décrocher une médaille », a souhaité l’Algérien à son arrivée à Bazeilles (Ardennes, France), où il a peaufiné sa préparation pour les JO avec ses deux compatriotes.
Hélas, s’il bat l’Émirati, il devra se mesurer au Français, hyper favori pour la médaille d’or et logiquement exempté du premier tour. Riner, c’est l’adversaire que l’Algérien voulait éviter. Car il est « vraiment très fort », reconnaît-il, cité par le journal français l’Ardennais.
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