Des athlètes algériens ont découvert ce jeudi 25 juillet leurs adversaires aux JO de Paris 2024 qui s’ouvrent ce vendredi 26 juillet. Parmi eux, le judoka Dris Messaoud qui a eu la malchance de tomber sur l’Israélien Tohar Butbul dès le premier tour de la catégorie des moins de 73 kg.

Le judoka algérien de 22 ans, qui figure parmi les espoirs de médaille algériens aux JO 2024, risque de ne pas aller au-delà du premier tour. Comme l’Algérie ne reconnaît pas l’État d’Israël, Dris Messaoud pourrait déclarer forfait.

Des appels ont été lancés sur les réseaux sociaux algériens demandant au judoka algérien de renoncer à affronter l’Israélien, ce qui l’expose à une lourde sanction de la part du Comité olympique international et de la Fédération mondiale de judo, alors que la participation des athlètes israéliens aux JO de Paris 2024 suscite une vive polémique en raison de la guerre à Gaza qui a fait près de 40.000 morts depuis le 7 octobre dernier.

Le judoka algérien Dris Messaoud va-t-il déclarer forfait ?

Pour le moment, ni le Comité olympique et sportif algérien ni le judoka concerné ne se sont prononcés sur la question.

Les athlètes algériens ont toujours refusé d’affronter leurs homologues israéliens lors des compétitions internationales, malgré les risques de lourdes sanctions de la part des instances internationales qui s’occupent de ces disciplines.

C’est le cas pour le judoka Fethi Nourine. Cet ancien champion d’Afrique de judo a refusé d’affronter un adversaire israélien aux JO de Tokyo en 2021. Il a été lourdement sanctionné par la Fédération internationale de judo qui a prononcé contre lui une sanction de 10 ans. La même peine a été infligée à son entraîneur Amar Benyekhlef.

Outre Dris Messaoud, la boxeuse algérienne Imane Khalif, grand espoir de médaille algérien aux JO de Paris, va affronter l’Italienne Angelina Carini au premier tour.