Reporters sans frontières (RSF) a appelé, ce mercredi 31 octobre, dans une lettre ouverte, le président Abdelaziz Bouteflika à “intervenir” pour faire libérer les trois journalistes Adlène Mellah, Abdou Semmar et Merouane Boudiab. Les trois journalistes sont en détention préventive depuis le 25 octobre.
“Nous vous appelons à intervenir immédiatement en faveur de la libération des journalistes Abdou Semmar, Merouane Boudiab et Adlène Mellah (…) arrêtés et poursuivis pour leur activité journalistique”, écrit Christophe Deloire, secrétaire général de l’organisation de défense de la liberté de la presse, dans sa lettre ouverte au chef de l’Etat algérien.
“Monsieur le Président, dans votre message adressé aux journalistes et aux médias algériens à l’occasion de la journée nationale de la presse (le 22 octobre, ndlr), vous avez évoqué le rôle déterminant des journalistes pour le renforcement de l’État de droit” et “l’importance de développer une presse professionnelle et indépendante”, rappelle-t-il.
Le secrétaire général de RSF souligne également que c’est sous la présidence de M. Bouteflika en 2016 que “la liberté de la presse est devenue un principe constitutionnel” en Algérie. « RSF avait notamment salué à l’époque l’introduction de l’article 50 qui marquait une avancée importante pour le droit et la liberté d’informer en Algérie », rappelle-t-il.